vendredi 18 novembre 2016

PAC : Terre d'Asie

Présentée en première mondiale, l’exposition Terre d’Asie. La collection Sam et Myrna Myers est en vedette à Pointe-à-Callière, cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, du 17 novembre 2016 au 19 mars 2017. Quelque 450 objets d’exception révèlent, de manière inédite, des pans de la riche histoire de l’Asie de l’Est.

Ces objets sont issus d’un ensemble de quelque 5000 œuvres d’art asiatique comprenant notamment l’un des fonds les plus importants de jades archaïques détenus en mains privées. Outre cette précieuse gemme, la collection offre une sélection de pièces de l’Antiquité, des ivoires, d’impressionnantes icônes bouddhiques, de la porcelaine et des soieries.

Entrevue avec Francine Lelièvre,
directrice générale de Pointe-à-Callière
Terre d’Asie. La collection Sam et Myrna Myers


«La collection Sam et Myrna Myers offre aux visiteurs une occasion unique d'apprivoiser l'ailleurs, explique Francine Lelièvre, directrice générale de Pointe-à-Callière. C'est un réel privilège d'avoir accès à une telle collection d'objets rares et précieux, en sol montréalais».

«Je le répète souvent : la simple vue d'une oeuvre d'art remarquable réussit à m'enchanter. C'est avec cette passion intrinsèque pour les objets que Myrna et moi avons bâti notre collection, raconte Sam Myers. Je remercie d'ailleurs madame Lelièvre et toute son équipe d'avoir choisi de la présenter en grande première à Montréal afin de donner un accès privilégié à la culture asiatique, qui est si riche et variée».

Terre d’Asie convie les visiteurs à la découverte d’un monde lointain, empreint de mystère et de beauté, une suite d’escales depuis les steppes d’Asie centrale jusqu’au rivage du Pacifique et de la mer du Japon. L’exposition invite également à un voyage à travers les siècles depuis les premiers bouddhistes des civilisations en Asie centrale au Néolithique jusqu’à l'aube des temps modernes.

À la source d’une passion
Au milieu d’une galerie de jade, l’envoûtante armure impériale chinoise nimbée de dragons d’or donne le ton et invite les visiteurs au dépaysement. C’est d’ailleurs ici que l’on fait connaissance avec les Myers, ce couple de collectionneurs américains qui, en 1966, décide de s’installer à Paris où ils vont résider plus de 50 ans. Mais c’est à Ascona, en Suisse, qu’est né le projet de collectionner des œuvres d’art, lors d’une visite d’une galerie d’antiquités où ils vont acheter quatre têtes de type Tanagra, datant du 6e ou du 5e siècle avant notre ère. Les Myers sont surpris de pouvoir acquérir des pièces authentiques. Ce sera le déclic, l’étincelle qui, bientôt, fera d’eux des collectionneurs passionnés.

Les visiteurs peuvent admirer les premières découvertes de ces collectionneurs qui, à cette époque, s’inscrivent dans le sillage de l’Antiquité classique. Progressivement, comme Sam Myers l’explique dans une courte entrevue, leur goût se forme et le couple sera irrésistiblement attiré par l’Asie orientale, ses jades, ses porcelaines et ses soieries.

Magie du jade
Matériau rare et mystérieux, le jade est considéré en Chine comme la plus précieuse des pierres. Ici, les visiteurs remontent le temps jusqu’au Néolithique. Sous leurs yeux apparaissent notamment des armes et insignes cérémoniels, et des objets symbolisant le statut social de leurs détenteurs. L’énigmatique disque bi, par exemple, aurait été utilisé comme objet funéraire pour guider l’esprit après la mort jusqu’au ciel. Quant au mystérieux cylindre cong, il symboliserait la terre et serait lié au religieux et au rituel.

D’autres pièces de jade attirent le regard, non seulement par leur esthétisme, mais aussi par les pouvoirs particuliers et les propriétés magiques que leur prêtent les Chinois. Pensons à ces ornements à motifs d’animaux, dont le dragon, créature mythique jouant le rôle d’intermédiaire entre le ciel et la terre. Les visiteurs peuvent aussi admirer des pendentifs ainsi qu’une magnifique veste funéraire composée de plaques de jade, un vêtement d’immortalité créé sous la dynastie des Han (206 avant notre ère à 220).

Mille ans de bouddhisme
Poursuivant leur périple dépaysant, les visiteurs empruntent ensuite un passage évoquant l’architecture rupestre, qui mène au millénaire bouddhique. Dans cette section de l’exposition, on remonte à l’origine du bouddhisme dans le nord de l’Inde. Puis, les visiteurs suivent le parcours de ce mouvement religieux en Chine, au Tibet, en Corée et au Japon. Chemin faisant, ils constatent que le bouddhisme et les objets bouddhiques se sont adaptés aux différentes cultures et aux croyances locales, créant un patrimoine d’une splendeur sans pareil.

Bouddhas, bodhisattvas et autres divinités témoignent ici de l’importance de ce mouvement à la fois religion, sagesse et philosophie. Parmi les objets phares de cet espace, soulignons le lion en marbre qui exprime notamment l’enseignement de bouddha, comparable à un rugissement capable de réveiller le monde.

Un océan de porcelaine
Changement de cap. Les visiteurs plongent ensuite dans l’univers de la porcelaine, un matériau lourd qui ne peut s’exporter que par bateau. On y apprend que dès le 16e siècle, des marchandises venues d’Asie, dont de la porcelaine, sont acheminées vers l’Europe. En 1530, entre 40 000 et 60 000 pièces atteignent le Portugal. Au 17e siècle, les Néerlandais prennent le relais et bâtissent un puissant empire maritime et commercial dans les Indes orientales.

Mais les traversées en mer sont périlleuses, comme en témoignent les illustrations présentées dans cette section. Des fouilles sous-marines ont mis au jour des trésors provenant d’épaves de jonques et de cargos. Remarquable témoignage d’un demi-millénaire de production porcelainière, l’ensemble présenté ici réunit des pièces parmi les plus précieuses de ces trouvailles qui, malgré un long séjour au fond des mers, n’ont rien perdu de leur éclat.

Costumes et coutumes
Enfin, les visiteurs abordent l’univers étoffé du textile. Les costumes du 16e au 19e siècle de la collection des Myers se révèlent une source inépuisable de connaissances sur les mœurs et les savoir-faire de plusieurs sociétés.

En Chine, les textiles en soie reflètent le rang social et la richesse des porteurs. À la cour par exemple, couleurs et détails du costume varient selon les dynasties. Dans cet espace soyeux et coloré, les visiteurs font connaissance avec des personnages clés, dont le lettré, présenté à travers une robe, rare exemple complet de ce type de vêtement, et des accessoires comme une pierre à encre que le spécialiste de l’écriture conserve toute sa vie. Au Japon, ils découvrent le kimono, vêtement considéré par certains comme le plus élégant au monde. Ils croisent aussi le samouraï et ses habits adaptés à son armure. Toujours en terre nippone, ils abordent le théâtre Nô, ses acteurs et leurs somptueux costumes de soie. Puis, ils imaginent les marchands et cavaliers ouzbeks, sillonnant les steppes, vêtus de vêtements aux couleurs flamboyantes qui en mettent plein la vue. Une finale haute en couleur pour ce périple en Asie de l’Est à travers les œuvres de la collection Sam et Myrna Myers.
Pointe-à-Callière tient à exprimer sa gratitude à Sam Myers pour avoir généreusement prêté près de 450 objets de sa collection, ainsi qu'à Jean-Paul Desroches, commissaire invité.

https://pacmusee.qc.ca/fr/

Cercle Forces Femmes

La Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal est fière d’annoncer la nomination de Mme Françoise E. Lyon en tant que présidente du Cercle Forces Femmes (CFF), un rassemblement de femmes mécènes qui valorisent la présence des femmes au MBAM. Rappelons que Mme Lyon a été initiatrice de ce projet, et que c’est sous son impulsion que des femmes ont adhéré au CFF.

« La place des femmes n’est jamais acquise, et l’initiative du Musée par la création du Cercle Forces Femmes est un moyen extraordinaire de mettre en valeur le travail exceptionnel de femmes artistes inspirantes. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’accepte la présidence du CFF », a souligné Mme Lyon, membre fondatrice.

MBAM : Pavillon Paix

OUVERTURE DU PAVILLON POUR LA PAIX MICHAL ET RENATA HORNSTEIN

SOYEZ LES PREMIERS À LE VISITER ENTRÉE GRATUITE DU 19 NOVEMBRE 2016 AU 15 JANVIER 2017
  

Le Musée des beaux-arts de Montréal célèbre en grand l’ouverture de son nouveau Pavillon pour la Paix Michal et Renata Hornstein et offre l’entrée gratuite à tous les visiteurs, du 19 novembre 2016 au 15 janvier 2017. Soyez les premiers à visiter la collection d’art international, allant du Moyen Âge aux années 2000, dans son nouvel écrin. L’ouverture du pavillon se fera le samedi 19 novembre à 10 h. Les 375 premiers visiteurs recevront un cadeau !

Cette promotion inclut également l’accès aux collections d’art québécois et canadien, d’arts décoratifs, d’art contemporain international et de cultures du monde.

Ne manquez pas l’occasion de voir ou de revoir les expositions-découvertes toujours à l’affiche :



  • ELLES PHOTOGRAPHES, qui rassemble plus de 70 œuvres de 30 photographes contemporaines d’ici et d’ailleurs. Ces femmes photographes explorent le portrait et l’autoportrait, le nu, la nature morte et le paysage (jusqu’au 19 février 2017).

  • Une nouvelle série d’illustrations sous boîtes lumineuses de l’artiste américain KERRY JAMES MARSHALL, un chapitre inédit du célèbre projet Rythm Mastr. Cette présentation s’inscrit en marge de Mastry, une grande rétrospective que consacre à l’artiste le MET Breuer de New York (jusqu’au 29 janvier 2017).

  • LE SOLEIL NOIR DE LA MÉLANCOLIE réunit dessins et lithographies d’une quinzaine d’artistes romantiques du XIXe siècle qui ont puisé dans leur imagination et leurs sombres fantasmes, matière à susciter des émotions fortes chez le spectateur (jusqu’au 11 décembre 2016).

  • L’exposition SHE CENTURY – TRACER SON PORTRAIT de l’artiste québécoise Julie Favreau est composée de sculptures, de vidéos et d’un corpus de photographies tendant à représenter certains archétypes, des formes universelles qui traversent le temps. Ce projet soutenu par le Musée des beaux-arts de Montréal a été réalisé en 2015 lors d'une résidence à la Fonderie Darling (jusqu’au 4 décembre 2016).

https://www.mbam.qc.ca/

mardi 15 novembre 2016

Commémoration UN WOMEN pour stopper les violences faites aux femmes

Commémoration des 16 jours de militantisme pour stopper les violences faites aux femmes, que ces violences soient physiques, psychologiques, économiques, sociales, etc, toutes ces violences sont haineuses et inacceptables. La mafia des hommes entre eux doit cesser de vouloir exterminer du monde les femmes qui les ont mis au monde. Les femmes ne doivent absolument pas être restreintes à des rôles d'esclaves pondeuses ou réduites aux cuisines.


http://webtv.un.org/?utm_source=Say+NO+%E2%80%93+UNiTE+to+End+Violence+against+Women&utm_campaign=bf973e4414-EMAIL_CAMPAIGN_2016_11_14

http://www.un.org/fr/women/endviolence/situation.shtml

Les faux J'AIME

Ça fait 10 ans qu'ils surfent entre eux sur de fausses stats touillées à de faux experts qui sélectionnent les faux meilleurs... en fonction de leur participation aux orgies ? On sait pas...Collusion ? Faudrait voir... En tout cas, cette étudiante a tout découvert en combinant informatique et criminologie.

Pour 112 $, a-t-elle établi dans son rapport de recherche, on peut s'acheter 10 000 abonnés sur Instagram. Pour 19,54 $, vous avez 1000 mentions « J'aime ». Le virus était en fait utilisé pour mousser la popularité de centaines de comptes de musiciens, mannequins, blogueurs et acteurs, dont certains avaient acheté ces mentions.
Une étudiante montréalaise perce le marché noir des faux «J'aime»
BRAVA ! 

Par la même occasion et dans le même but de fermer le cercles sur les bons amis, il y a sûrement aussi moyen de moyenner un virus qui réduit les stats de celles qu'ils ne veulent pas voir, tout simplement parce qu'elles sont des femmes et qu'ils sont masculinistes... par exemple. Ou encore parce qu'elles sont tout simplement vraiment vraiment plus talentueuses que leurs pourris amis organisés.

CCA : Climat - série web

Hostile ou docile? 

Avec Douglas Coupland, Eriel Deranger, Cornelia Hahn Oberlander, Annabel Soutar, David Suzuki et Mirko Zardini

Climat - série web au CCA devant public 

Si nous attendons que la crise climatique nous convainque qu’elle est bel et bien réelle, quelle attitude adopter? Joignez-vous au CCA pour l’enregistrement en direct d’une série web dans laquelle divers penseurs présenteront leur travail et les différentes solutions pour aller de l’avant. Avec Douglas Coupland, Eriel Deranger, Cornelia Hahn Oberlander, Annabel Soutar, David Suzuki et Mirko Zardini.

16 novembre 2016 à 17h30
CCA, Théâtre Paul-Desmarais, en anglais

Centre Canadien d’Architecture
1920, rue Baile, Montréal, +1 514 939 7026

cca.qc.ca

http://www.cca.qc.ca/fr/calendrier

SLM 2016

dimanche 6 novembre 2016

TOUTE FEMME EST UNE ÉTOILE QUI PLEURE

Au théâtre La Chapelle
Du 29 novembre au 10 décembre

 
Du 29 novembre au 10 décembre 2016, le texte poétique de l'auteur Karim Akouche Toute femme est une étoile qui pleure sera porté à la scène dans un monologue percutant de l'actrice Marie-Anne Alepin, sous la mise en scène de Francine Alepin. 
 
L'adaptation se présente dans un docu-théâtre poétique dénonçant la domination et la maltraitance des femmes dans le monde. La pièce est un hymne à l'harmonie entre les hommes et les femmes, un plaidoyer pour un monde juste.

La pièce nous plonge dans un univers de beauté et de souffrances où les images les plus surprenantes se succèdent sans arrêt. C’est cette opposition entre le beau et le mal qui fascine tant et donne en partie à la pièce son impressionnante force d'envoûtement.

Toute femme est une étoile qui pleure lance un cri d’alarme dans un monde de plus en plus absurde qui au lieu d’avancer, recule. Un cri qui tente de faire comprendre, par la beauté des mots et du jeu, qu’il est grand temps de mettre un terme à l’oppression honteuse de celles qui donnent la vie.

Équipe de création
Texte Karim Akouche
Mise en scène Francine Alepin
Assistance à la mise en scène Dominique Cuerrier
Distribution Marie-Anne Alepin
Concepteurs : Décors Michel Saint-Amand, Costumes Anne-Séguin Poirier, Éclairages Stéphane Caissy, Projections Dominic Marleau, Accessoires + conception sonore Alain Jenkins, Chorégraphie baladi Maya Direction de production Rébecca Brouillard
Photo Victor Diaz Lamich
PRODUCTION KLÉOS