vendredi 30 mai 2014

CCA 25 ans

Voici les activités du 25e anniversaire au Centre Canadien d’Architecture, annoncées par Giovanna Borasi, Conservateur en chef du CCA :


• Admission gratuite le 25e jour de chaque mois jusqu'au 25 avril 2015
2014 : 25 mai, 25 juin, 25 juillet, 25 septembre et 25 octobre
2015 : 25 janvier, 25 février, 25 mars et 25 avril

• Piano dans le parc (juin à septembre) (Parc Baile)
 Le projet du Piano dans le parc est basé sur l’initiative de la Ville de Montréal appelée Piano Cité. Le piano est placé à un endroit où les passants sont invités à jouer librement.

• Agriculture urbaine (28 et 29 juin) (gratuit) (Parc Baile)
Un atelier offert par Eco-Quartier.

• Activités familiales (juillet) (gratuit) (Parc Baile)
En partenariat avec l'Association du Village Shaughnessy, les familles seront invitées à participer à une activité de type « festival». Diverses activités pour les enfants seront accessibles ainsi que des kiosques d’information pour les adultes (Eco quartier, Tandem, etc.)

• Contes pour enfant (6 juillet au 17août : 11 heures à midi) (gratuit) (Parc Baile) En partenariat avec la Bibliothèque pour enfants, des activités pour les enfants de 2 à 12 ans seront offertes.

• Dimanche improbable (6 juillet au 17 août : midi à 13 heures) (gratuit) (Parc Baile)
Des concerts seront présentés avec des artistes de la relève et établis tels que : 13 juillet : Groupe El Pieto; 20 juillet : Gadji Gadjo; 27 juillet : Hispalis; 3 août : Old time Honey; et 10 août : All Day Breakfast Stringband.

• Animation « Théâtre de rue » (6 juillet au 17 août : 13 heures à 15 heures) (gratuit) (Parc Baile)
Activité pour tous.

JALONS MARQUANTS DU CCA

Fondé par Phyllis Lambert en 1979, le CCA a ouvert ses portes au public en 1989. L’édifice et les jardins du CCA comptent depuis lors parmi les lieux incontournables de Montréal.

Conçu par Peter Rose de concert avec Phyllis Lambert (architecte conseil) et Erol Argun (architecte associé), le nouveau bâtiment a été intégré à la maison Shaughnessy datant de 1874 et classée monument historique; par ses dimensions, sa localisation et l’utilisation de matériaux traditionnels et modernes, notamment le calcaire gris de Montréal juxtaposé aux structures d’aluminium, le bâtiment du CCA marie l’architecture du présent et celle du passé.

Faisant face au bâtiment du CCA du côté sud du boulevard René-Lévesque, le jardin a été réalisé par l’artiste-architecte montréalais Melvin Charney dans le cadre du programme d’intégration des arts à l’architecture du gouvernement du Québec. La série de sculptures qui agrémentent ce site concédé en 1986 au CCA par la Ville de Montréal forme une installation qui évoque aussi bien l’histoire de l’architecture que celle de la métropole.

COLLECTION

Le CCA possède l’une des collections internationales de recherche les plus importantes au monde. Celle-ci réunit des publications, études conceptuelles, dessins, plans, maquettes, estampes, photographies et archives, des documents connexes et éphémères ainsi que des récits oraux d’architectes. Il y a plus de cinquante ans que Phyllis Lambert – architecte et directeur fondateur émérite du CCA – a amorcé une collection qui sera à l’origine de la création de l’institution. Riche d’œuvres datant de la Renaissance à nos jours, la collection du CCA a pour objet la culture architecturale à l’échelle mondiale. Elle permet de témoigner de la grandeur des cercles culturels et intellectuels du passé et de créer une assise à l'avenir de la théorie et de la pratique architecturale. Elle démontre le caractère changeant de la réflexion et de l'observation appliquée au bâti. D’une richesse inégalée, l’ensemble documentaire, formé par 100 000 dessins et estampes, plus de 60 000 photographies, 150 archives, 215 000 volumes et plus de 5000 titres périodiques, donne accès à des sources premières et secondes qui se complètent de manière dynamique et font progresser les recherches sur la nature du bâti et sur les idées qui en constituent la base. Pour établir la collection, le CCA s’est donné comme principe directeur de rendre accessible un corpus documentaire global et intégré aux spécialistes qui font de la recherche interdisciplinaire. Facilitant l’accès aux riches collections de l’institution, le catalogage sera accessible en ligne depuis le nouveau site Web du CCA.

CENTRE DE RECHERCHE

Le CCA a lancé l’année dernière un nouveau programme de recherche multidisciplinaire grâce à la fondation Andrew Mellon qui se développera sur une période de 4 ans, de 2014 à 2017. Nous avons accueilli plus de 150 chercheurs éminents, 30 boursiers de la fondation Andrew Mellon, ainsi que plus de 1500 chercheurs et universitaires venant des différentes province du Canada, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Europe, d’Australie, et d’Asie.

EXPOSITIONS

Les expositions et les programmes publics et éducatifs établissent des liens entre la pensée et la pratique architecturale, l’histoire des idées et l’évolution des conditions sociales et culturelles. Les programmes se développent aussi bien à l’échelle locale qu’internationale. Ils présentent des concepts architecturaux différents au grand public de tout âge, ainsi qu’aux architectes et aux chercheurs, afin de révéler la richesse de la culture architecturale et urbaine et de favoriser un engagement dynamique à l’égard des questions et des enjeux architecturaux contemporains. Reflets de l’engagement continu du CCA dans l’exploration des enjeux clés de l’architecture contemporaine, en particulier les défis urbains, sociaux et environnementaux que celle-ci rencontre, les expositions récentes comprennent entre autres Actions: comment s’approprier la ville (2008), Perspectives de vie à Londres et à Tokyo imaginées par Stephen Taylor and Ryue Nishizawa (2008); 1973 : Désolé, plus d’essence (2007); Environnement : manières d’agir pour demain, avec Gilles Clément et Philippe Rahm (2006) et Sensations urbaines (2005), exposition novatrice consacrée aux dimensions sensorielles de la vie urbaine traditionnellement négligées ou dépréciées. D’autres expositions, notamment En imparfaite santé : la médicalisation de l’architecture (2011), Architecture en uniforme : Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale (2011), Archéologie du numérique : Environnements virtuels, objets interactifs (2013) et Comment les architectes, les experts, les politiciens, les agences internationales et les citoyens négocient l'urbanisme moderne : Casablanca Chandigarh(2013), étudient de manière approfondie l’histoire, la modernité, la théorie et la pratique de l’architecture.

Parmi les expositions qui ont marqué l’histoire du CCA, il faut citer également:

- Centre Canadien d’Architecture : Architecture et paysage (1989)

- L’architecture et son image (1989)

- Le Panthéon : Symbole des révolutions(1989)

- Paraboles et autres allégories : L’oeuvre de Melvin Charney, 1975-1990 (1991)

- Montréal, ville fortifiée au XVIIIe siècle (1992)

- Cités de l’archéologie fictive : Oeuvres de Peter Eisenman, 1978-1988 (1994) - Scènes de la vie future : L’architecture européenne et la tentation de l’Amérique, 1893-1960 (1995) - Frank Lloyd Wright : Inventer un paysage américain, 1922-1932 (1996)

- L’architecture du réconfort : Les parcs thématiques de Disney (1997)

- «L’esprit nouveau» : L’architecture moderne à Vancouver, 1938-1963 (1997)

- Frederick Law Olmsted en perspective : Photographies de Robert Burley, Lee Friedlander et Geoffrey James (1997)

- Montréal métropole, 1880-1930 (1998)

- Surface du quotidien : La pelouse en Amérique (1998)

- Mies en Amérique (2001) - Herzog & de Meuron : Archéologie de l’imaginaire (2002)

- Empreintes de l’Inde Photographie, architecture et politiques de la représentation (2003)

- Sortis du cadre : Price Rossi Stirling + Matta-Clark (2003)

- Les années 60 : Montréal voit grand (2004)

PUBLICATION

Le service de publication du CCA développe, facilite, sélectionne et diffuse dans différents canaux et médias les contenus développés par différents départements de l’institution, en lien avec les projets de recherches du CCA ou à partir de spécialistes de l’extérieur qui sont reliés aux activités ou aux collections du CCA. Les publications contribuent au développement de la mission du CCA et augmentent son rayonnement et sa présence auprès des publics spécialisés et du grand public.

Le programme éditorial du CCA se développe aussi bien à travers des publications imprimées et numériques que par le biais des publications en ligne sur le site Web du CCA, des plateformes de réseaux sociaux qui lui sont associées et des microsites axés sur des projets spécifiques. Le site Web du CCA et les plateformes de réseaux sociaux reliées offrent une vision globale du rôle et de l’influence du CCA à travers le temps, tout en mettant en valeur les différentes activités de l’institution – ce qui se passe, ce que nous avons, avec qui nous sommes en lien. Il assume la double fonction d’un “outil de service” – le site Web agissant comme un réseau de données, une archive, un outil de référence – et d’un “outil éditorial” développant les centres d’intérêt du CCA. En complément à cette activité en ligne, les publications imprimées et électroniques sont conçues comme des recherches menées en profondeur et avec un objectif précis par le CCA en rapport avec ses centres d’intérêt. Ces publications visent à devenir une référence à long terme et à accroître la visibilité du CCA.


mardi 27 mai 2014

CCA : Environnements virtuels, objets interactifs

t dans les salles principales du CCA jusqu’au 5 octobre 2014, nouvelle exposition pour amateurs d'histoire informatique au Centre Canadien d'Architecture qui célèbre cette année son 25e anniversaire.

ONL [Oosterhuis_Lénàrd] (Kas Oosterhuis, Ilona Lénàrd)
Vue du prototype de la NSA Muscle à TU Delft
29 novembre 2003
Kas Oosterhuis fonds, Centre Canadien d'Architecture, Montréal
Don de Kas Oosterhuis
© ONL

Cette exposition porte sur les œuvres expérimentales de six agences d’architecture qui explorèrent l’informatique, l’interactivité et la conception d‘environnements virtuels du milieu des années 1990 au début des années 2000.

CCA.QC.CA



lundi 26 mai 2014

FTA : Spectacles complets

À PROPOS DES SPECTACLES « COMPLETS »

Un spectacle n'est jamais réellement complet tant et aussi longtemps que les représentations ne sont pas commencées ! S'il n'est plus possible de réserver un billet d'avance, vous pouvez tout de même vous présenter à la billetterie le soir du spectacle et espérer obtenir une place à la dernière minute. Nous refusons rarement des gens à la porte, et vous pourriez faire partie des chanceux qui pourraient se procurer les derniers billets disponibles...
Source : FTA

samedi 24 mai 2014

The Curious Incident of the Dog in the Night-Time

À la suite de sa très populaire diffusion en direct en 2012, la production de The Curious Incident of the Dog in the Night-Time du National Theatre sera de nouveau présentée au grand écran.

Inspirée du roman de Mark Haddon, adaptée pour la scène par Simon Stephens et mise en scène par Marianne Elliott, The Curious Incident of the Dog in the Night-Time a été saluée par le Times comme étant « une combinaison phénoménale de narration et divertissement sur scène ». Lauréate de sept prix Olivier en 2013, y compris celui de meilleure nouvelle pièce.

Christopher, 15 ans, se tient à côté du chien mort de madame Shears, Wellington. Il a été transpercé avec une fourche à bêcher, il est minuit et sept et Christopher fait l'objet de soupçons. Il note chaque fait dans son carnet afin de résoudre le mystère. Il possède une intelligence extraordinaire et des talents exceptionnels en mathématiques, mais n'a pas les outils pour interpréter le quotidien. Il ne s'est jamais aventuré seul au-delà du bout de sa rue, déteste se faire toucher et se méfie des étrangers. Mais son travail de détective, interdit par son père, l'amène dans un voyage effrayant qui bouleverse son monde.

Voir le Calendrier CINÉMA pour les lieux et heures

Les films de l'autre, cinéma indépendant


« La légitimité du réalisateur-producteur »
Rétrospective des Films de l’Autre
25 ans de cinéma indépendant
Tournée 2014 - 2015

Les Films de l’Autre, collectif de réalisation et de production cinématographique indépendante, inaugure à la Cinémathèque québécoise à compter du 28 mai jusqu’au 1er juin, une tournée rétrospective de ses oeuvres qui circulera au Québec, au Canada et en Europe.

Les cinéphiles auront l’occasion d’y revoir ou de découvrir les films présentés sur leur support d’origine, une rareté en cette ère numérique. Longs et courts métrages, fiction, documentaire, essai ou animation, la programmation reflète la diversité de la production de ses membres. Le trait commun qui réunit les films : leur spécificité québécoise, leur originalité et leur ouverture sur le monde.

Le public aura l’occasion d’échanger avec les cinéastes et la commissaire, après les projections.

La rétrospective s’envolera ensuite pour l’Europe en juin et juillet et se poursuivra à Moncton, Québec, Rimouski et Toronto à l’automne 2014 et l’hiver 2015.

Les Films de l’Autre ont 25 ans. Joignez-vous à l’évènement !
Cinémathèque québécoise à Montréal du 28 mai au 1er juin
Cinéma l’Entrepôt à Paris les 12, 13, 14 juin
Neues Kino à Bâle, les 5, 6, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 juin
Cinéma Le Variété de Veynes, le 28 juin
Filmoteca de Catalunya à Barcelone, les 21, 22, 28 et 29 juin
Central-Kino à Berlin du 1er au 6 juillet

À propos des Films de l’Autre
Les Films de l’Autre a pour mission de favoriser la recherche formelle et la liberté de création en cinéma indépendant. L’organisme occupe une place unique dans le paysage cinématographique québécois en regroupant des auteurs qui agissent à la fois comme réalisateurs et producteurs de leurs oeuvres. En 25 ans d'existence, plus de soixante films ont été écrits, réalisés et produits, dont plusieurs ont obtenu une reconnaissance internationale et divers prix.

www.lesfilmsdelautre.com

Caroline Ouellette, athlète

Caroline Ouellette, athlète et quadruple médaillée olympique en hockey
Prix Femme de mérite 2014, catégorie Sports et mieux-être

Sélectionnée par des comités bénévoles indépendants, Madame Caroline Ouellette sera honorée le 30 septembre 2014 au Palais des congrès de Montréal lors des 21e Prix Femmes de mérite.

Une athlète accomplie ayant contribué significativement au développement du hockey féminin
Caroline Ouellette a commencé à jouer au hockey à l’âge de neuf ans. Son rêve d’adolescente - devenir une athlète de haut niveau - est devenu réalité grâce à la détermination, la passion, et la persévérance dont elle fait preuve. Pilier de l’équipe nationale de hockey depuis 1999, elle est devenue au fil des années une source d’inspiration pour ses coéquipières des Stars de Montréal, de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF), et des Bulldogs de l’Université du Minnesota-Duluth, dans les rangs universitaires américains. Pendant ses douze années au sein de l’équipe canadienne de Hockey sur glace, Caroline Ouellette a eu un parcours exceptionnel, elle est : quatre fois championne olympique (Sotchi 2014, Vancouver 2010, Turin 2006, Salt Lake 2002), six fois championne du monde (1999 à 2001, 2004, 2007, 2012) et cinq fois médaillée d’argent aux Championnats du monde (2005, 2008, 2009, 2011, 2013). Assistante-capitaine de l’équipe canadienne de hockey de 2006 à 2013, Caroline Ouellette est nommée capitaine en 2014 pour les Jeux de Sotchi. Sa détermination et son leadership ont été déterminants dans le succès de l’équipe. Sa grande expérience, sa maturité et son immense sens de l’équipe ont contribué de façon marquante à souder les joueuses face à des épreuves qu’on croyait insurmontables. Caroline Ouellette est membre du comité de l’Association des joueuses de l’équipe canadienne de hockey (WHPAC) depuis 2006. En 2013, elle reçoit le prix Isobel Gathorne-Hardy, remis chaque année à une joueuse pour son apport important au hockey féminin, tant sur la glace qu’à l’extérieur, et qui fait preuve d’un généreux engagement communautaire dans tous les aspects du sport.

Une porte-parole convaincante sur l’importance du sport pour le mieux-être des jeunes
Les réalisations de Caroline Ouellette ne se limitent pas à son sport. Diplômée de l’Université du Minnesota-Duluth (UMD) avec deux baccalauréats en Criminologie et Études féministes, elle s’implique grandement dans sa communauté. Par le succès de l’équipe canadienne et à travers son rôle fréquent de conférencière, Caroline Ouellette est une porte-parole convaincante sur l’importance du sport pour le bien-être des jeunes. La confiance et l’estime de soi des filles à travers la pratique du sport sont parmi les thèmes qu’elle aborde fréquemment ici et à travers le monde, jusqu’en Afrique où elle s’est rendue à titre athlète ambassadrice pour Right to Play.
Caroline Ouellette partage ses profondes connaissances du jeu à travers son poste d’entraîneuse adjointe pour les Stingers de l’université Concordia et du camp d’entraînement pour les filles qu’elle a mis sur pied. Elle est également conférencière invitée et porte-parole de la campagne « Carrément Rose » pour la Fondation québécoise du cancer du sein. Récemment Caroline Ouellette a accompagné la Fondation True Patriot Love dans une expédition vers le Pôle Nord avec sa coéquipière Geneviève Lacasse, 52 personnes, dont des chefs d'entreprises et 12 soldats. Au total, cette expédition a permis d’amasser 1.75 million pour la Fondation qui vient en aide à aux militaires canadiens blessés au combat.
Les 21e Prix Femmes de mérite 2014
Les 21e Prix femmes de mérite seront décernés le 30 septembre 2014 au Palais des congrès de Montréal. Depuis 1994, les Prix femmes de mérite du Y des femmes de Montréal ont mis en lumière le parcours de plus de 240 femmes. Barry F. Lorenzetti, président, chef de la direction et fondateur de BFL CANADA, sera le président d’honneur de cette 21e soirée : une soirée mémorable à la hauteur des lauréates, rythmée par la musique des Beatles, avec le fameux groupe Replay The Beatles. Tous les profits amassés au cours de l’évènement seront dédiés aux activités du Y des femmes de Montréal pour bâtir un avenir meilleur pour les femmes et les filles.

Sometime between now and when the sun goes Supernova

Bilingue et pluridisciplinaire, cette pièce a reçu des critiques élogieuses
THÉÂTRE || DANSE || VIDÉO || MUSIQUE

Théâtre Aux Écuries (Montréal) et Theatre Junction (Calgary)


Sometime between now and when the Sun goes Supernova, la dernière création bilingue de Mark Lawes est une exploration de notre culture accélérée, où l’étrange frôle le familier. Cette nouvelle création s’inspire des théories de Marshall Macluhan qui prédit l’avènement d’internet 50 ans avant son invention. Il observe le développement des nouveaux medias et prédit leur impact sur l’individu et la société. 

Sometime between now and when the sun goes Supernova investit nos perceptions et le sentiment d’isolation grandissant qui git dans notre monde globalisé censé être toujours mieux “connecté”. 

Les acteurs de Supernova semblent piégés dans les vestiges d’un plateau d’un film d’horreur de série B, ou bien d’un film pornographique et pourtant, ce décor pourrait aussi être celui notre propre maison. Dans cet endroit entre l’après et l’avant, la perte de mémoire côtoie la psychose, et les dernières convulsions d’une société consumériste. 


Sometime between now and when the sun goes Supernova sera accueilli et présenté au Théâtre Aux Ecuries les 28-30 mai.


« Supernova amplifie les dissonances de nos hyper réalités modernes et dégage cette sensation de rêve éveillé qu’induit le village global. »
– Musée d’art contemporain de Calgary

« Douglas Coupland comme Marshall MacLuhan vient de l’ouest du Canada, qui comme l’ouest des Etats Unis est un lieu à la recherche d’une identité, où la notion d’utopie se transforme souvent en dystopie, son opposé. Inévitablement, Los Angeles, Hollywood et le phénomène des « suburbs » sont devenu ma matière, ces banlieues résidentielles typiquement nord-américaines comme Brentwood, où Marylin Monroe est enterrée par exemple. Ces quartiers résidentiels sont construits comme une fiction: îles isolées et protégées du monde, confortables cocons pour les familles nucléaires, un parfait environnement artificiel et propre, l’image d’un jardin d’Eden vendus aux nord américains de la classe moyenne. Ces ‘suburbs’, ont donné naissance à une nouvelle génération, perdue dans l’age de “l’information super saturée” comme dirait Coupland. » -Mark Lawes, Directeur Artistique, Theatre Junction.

Pour ce projet, Mark Lawes a été lauréat de 3 mois de Résidence Internationale aux Récollets, soutenu par la mairie de Paris et l’Institut Français. Depuis 2006, il travaille et crée avec un collectif d’artistes unique dans sa diversité. Avec eux, il développe une écriture de plateau singulière, résultat d’une friction entre textes, histoires, danse contemporaine, arts visuels, musique live et vidéo. Il créé son propre langage artistique dans l’intention de rendre poreuses les frontières et les disciplines. Explorant toutes les possibilités de la temporalité scénique, Lawes n'a de cesse de confronter et de croiser les disciplines. Avec sa compagnie, il développe une première trilogie sur le thème de la mort du désir et de l'ouest canadien et a reçu l'accueil de théâtres nationaux comme Harbourfront Center à Toronto, (On the Side of the Road, 2009) ainsi que Usine C à Montréal (Lucy Lost Her Heart, 2012). Cette année, sa compagnie sera accueillie en tournée au Théâtre Aux Ecuries avec Sometime between now and when the sun goes Supernova ainsi qu'en septembre pour une résidence artistique Aux Ecuries qui accueillera les premier jalons de sa prochaine création. Son travail est destiné à la scène nationale et internationale.

Conception- Mark Lawes; Avec/With- Luc Bouchard-Boissonneault, Mark Lawes, Melina Stinson et Raphaële Thiriet; Textes/Texts- Mark Lawes et Raphaële Thiriet; Musique/Music- composition Chris Dadge / interprétation Arran Fisher; Création sonore/ Sound design- Phil Cimolaï; Création video/Video creation- Alexandre Mehring; Projection Vidéo et éclairages/Video projection & Lighting- Wladimiro

Sometime between now and when the sun goes Supernova
May 28-30 (3 shows only)
trois soirs seulement

A Theatre Junction production at Théâtre Aux Écuries
7285, rue Chabot (metro Fabre)
Wednesday May 28 and Thursday, May 29 at 8:30 pm,
Saturday at 2:30pm
Tickets: $12.50-$28.00
Box Office: 514 328-7437 (514 Écu-ries) no service charge by phone, or online at
www.auxecuries.com/billetterie

jeudi 22 mai 2014

LA COOPÉRATIVE L’EMPREINTE, 40 ANS DE MÉTIERS D’ART DANS LE VIEUX MONTRÉAL

C’est aujourd’hui que l’ensemble du milieu québécois des métiers d'art célèbre les quarante ans d’activités de la coopérative L’Empreinte, véritable emblème de la production artisanale d’ici installée dans le centre historique du Vieux Montréal. À cette occasion, la présidente de la coopérative, France Benoît, marquera l’événement en lançant une série d’activités spéciales grand public qui seront présentées tout au cours de l’année.

Fondée le 27 avril 1974, la coopérative fait figure de pionnier dans le domaine des métiers d’art, non seulement par sa longévité puisqu’elle est une des plus anciennes boutiques-galeries en existence au Québec spécialisée dans les produits d’artisans et de créateurs locaux mais également puisqu’elle est un des rares commerces du genre à être autogéré par ses membres. Depuis sa fondation en 1974, ce sont plus de 265 membres qui ont veillé à sa croissance et à son rayonnement selon un mode de gestion où ceux-ci sont à la fois artisans-créateurs et entrepreneurs collectifs, unis en vue de coopérer ensemble, de se donner de meilleurs services et d’agir démocratiquement sur le développement des affaires.

« Créer une coopérative de producteurs, c’était pour tous les artisans-fondateurs une façon de se donner une boutique-galerie à notre image et aussi de se doter d’un lieu qui nous permette d’apprendre les uns des autres et de se développer tant collectivement qu’individuellement. » affirme Chantal Auger, membre-fondatrice, céramiste et porte-parole de L’Empreinte. Au fil des ans, la boutique de la coopérative L’Empreinte est devenue synonyme de produits québécois de qualité. Sur place, on y trouve des objets uniques, originaux et contemporains : bijoux, articles de mode, jeux et jouets, céramique, art de la table, etc. Fait unique, qui contribue à son caractère particulier, il y a toujours des artisans en boutique afin de pouvoir échanger sur leurs créations avec le public. Depuis ses débuts, la boutique a offert les produits de plus de 475 artisans québécois; aujourd’hui, dans ses nouveaux espaces du 88 de la rue St-Paul Est, la boutique présente les œuvres de 23 artisans-membres et de 70 artisans invités.

L’Empreinte est également devenue auprès des touristes qui visitent Montréal une véritable vitrine du savoir-faire de nos créateurs d’ici; en 2009, la boutique L’Empreinte a d’ailleurs été reconnue par la National Geographic Society.

Au Québec, la tradition des métiers d’art constitue un patrimoine culturel inestimable et nul doute qu’en quarante ans, les artistes et artisans membres de L’Empreinte ont non seulement su y contribuer mais également, participé à l’évolution de ses disciplines, de ses techniques et de ses modes d’expression. Par ailleurs, c'est en 1992, dans le cadre de la politique culturelle du Québec, que les métiers d'art sont reconnus comme une industrie culturelle à part entière avec les secteurs du livre, du disque et du cinéma.

La coopérative L’Empreinte a été fondée en 1974 par un groupe d’artisans qui voulaient un meilleur contrôle sur leurs activités, de l’atelier au client. Depuis sa fondation, la coopérative a permis à plus de 265 artisans de s’impliquer dans sa gestion et son fonctionnement et a pu commercialiser les produits de plus de 475 artisans québécois.

mercredi 21 mai 2014

Partir pour la famille

Exposition Partir pour la famille
à la Maison Saint-Gabriel
du 8 mai au 21 décembre 2014
La vie n'était pas facile pour nos aïeules qui pour plaire aux curés devaient mettre au monde des familles nombreuses... Partir pour la famille, c.a.d. tomber enceinte, fait l'objet d'une exposition temporaire à la Maison Saint-Gabriel. Cette exposition fait suite aux festivités entourant la commémoration des Filles du Roy par la communauté de religieuses où elles étaient logées à leur arrivée. Les immeubles du musée historique comptant aussi un jardin et un édifice du 17e siècle, meublé et décoré avec des artéfacts d'époque.

L'exposition Partir pour la famille nous entraîne dans le quotidien des Filles du Roy, une fois mariées et installées, mais aussi dans celui de leurs descendantes et de toutes les Québécoises. Depuis les quatre derniers siècles, la maternité et la famille sont au cœur des préoccupations de la majorité des femmes. On disait ainsi, lors de l’annonce de son premier enfant, qu’une femme était « partie pour la famille ».


Madeleine Juneau, discours d'inauguration

Un peu d'histoire
Au 17e siècle, la Nouvelle-France devait se peupler pour survivre. Grâce aux Filles du Roy, la population triple et compte environ 15 000 habitants en 1700. Enfin, pour la première fois, le nombre de gens nés au pays dépasse le nombre des immigrants venus de France. Depuis, le nombre des naissances a explosé! Cependant c’est au 20e siècle que le Québec va connaître sa plus grosse augmentation de population, avec l’immigration, l’urbanisation et les progrès de la médecine, passant de 1,6 millions d’habitants en 1900 à plus de 7 millions en 2000.

D’un siècle à l’autre, la maternité et la vie familiale ont subi bien des influences, avec les traditions françaises, puis anglaises, les superstitions, les croyances, la mortalité infantile et le mode de vie rural puis urbain. Comment les femmes vivaient-elles leurs grossesses et leur quotidien de mère parmi toutes ces influences? Quel était le rôle des sages-femmes, et celui des médecins? Qu’attendaient les familles ou l’État de tous ces enfants? Et quels étaient leurs prénoms? Cette exposition relate, au fil du temps, ce que signifiait dans le quotidien Partir pour la famille, et comment ces femmes, inventives, tenaces et solidaires, ont fait le voyage.

Renseignements et réservations : 514 935-8136
www.maisonsaint-gabriel.qc.ca
www.facebook.com/MaisonStGabriel

Festival Nuits d'Afrique 2014

Voir aussi : Nuits d’Afrique, le CD Compilation et dates de spectacles

Montréal est fébrile; c'est Tiken Jah Fakoly qui donnera le ton à cette 28e édition du Festival International Nuits d'Afrique de Montréal, qui se tiendra du 8 au 20 juillet 2014. Le 9 juillet à l'Olympia, le grand reggaeman ivoirien assurera le concert d'ouverture de l'événement le plus coloré de l'été montréalais, l'un des plus importants festivals au monde à être entièrement dédié aux musiques du monde d'ascendance africaine. La superstar livrera un spectacle d’anthologie, sur les rythmes de son tout nouvel album, Dernier appel, à peine sorti des presses. À l'image de ce parrain de prestige, plus que jamais, le festival sera survolté, engagé et fédérateur.

La chanteuse et animatrice Bïa sera porte-parole du festival qui accueillera durant 13 jours, plus de 600 artistes en provenance de 35 pays. En tout, plus d’une centaine de concerts et activités seront présentés, incluant 7 séries de concerts, dont 2 nouvelles, les séries « Prestige » et « Urban Africa », dans 7 salles de diffusion. Puis, durant 5 jours (du mercredi 16 au dimanche 20 juillet) se tiendra la toujours très attendue portion extérieure du Festival, au Parterre du Quartier des spectacles… A noter, une journée supplémentaire, cette année, pour satisfaire les milliers de visiteurs, d’ici et d’ailleurs du Village des Nuits d’Afrique!Los Van Van (Cuba), Cheikh Sidi Bémol (Algérie), les artistes de Madagascar Wake Up #2, Féfé (Nigéria/France), Pierre Kwenders (RD Congo/Québec), Sierra Leone's Refugees All Stars (Sierra Leone), Black Bazar (RD Congo), Tabou Combo (Haïti), les Mercenaires de l'ambiance du Bal de l'Afrique enchantée, et bien d'autres... Ils seront plus de 600 chanteurs, musiciens, danseurs et même acrobates à se succéder sur scène. Qu'elles soient traditionnelles, urbaines ou électro, qu'elles soient purement festives ou résolument engagées, d'où qu'elles viennent, les musiques du monde sont toujours authentiques, profondément enracinées dans le continent africain, berceau de l'humanité et dans ses valeurs.

Aussi, Lamine Touré, président fondateur du Festival, a souhaité dédier cette 28e édition à Nelson Mandela. « Rendre hommage à Madiba allait de soi, lui qui toute sa vie a sublimé son énergie, luttant pour une Afrique multiraciale et démocratique », explique-t-il. Plusieurs artistes ponctueront leurs spectacles de références à l'ancien président sud-africain, décédé en décembre dernier. Lorraine Klaasen (Afrique du Sud/Qc), Mamadou Diabaté (Mali) et les MC's du Bal de l'Afrique enchantée sont de ce nombre. Au Village des Nuits d'Afrique, l'Agor'Afrique accueillera une exposition photo des artistes sud-africains ayant foulé les scènes de l'événement ces dernières 28 années : Miriam Makeba, Hugh Masekela, Malhatini & the Mahotella Queens, Freshlyground (voir la vidéo !), Amampondo, M’Zwake Mbuli…

EN SALLES : 7 SÉRIES POUR UN PORTRAIT DIVERSIFIÉ DES MUSIQUES DU MONDE
La série « Grands Événements » présentée par ICI Musique, réunit des artistes qui ont significativement marqué l'histoire de la musique du monde d'ascendance africaine, la propulsant au-delà de ses frontières. Elle compte aussi des spectacles à grand déploiement, entre autres, le retour du grand Tiken Jah Fakoly (côte d'Ivoire), aussi parrain de la 28e édition du festival, qui sera présenté à L’Olympia et Los Van Van (Cuba), le band le plus populaire des Caraïbes qui présentera au Métropolis un concert empreint d’émotion, dédié au fondateur du groupe, feu Juan Formell. Le Cabaret du Mile-End recevra pour sa part Cheikh Sidi Bémol (Algérie), poète kabyle et figure emblématique des artistes algériens de Paris, ainsi que la 2e édition de Madagascar Wake Up (Madagascar), qui regroupe les plus grands artistes de Madagascar, mobilisés pour sensibiliser le monde entier à l’exploitation forestière illégale des forêts tropicales malgaches.

Pop métissée, Hip-hop percussifs, flashs R&B... Pas de doute, la diaspora s'est approprié avec brio et personnalité les beats qu'elle a inspirés ! Au Cabaret du Mile-End, la toute nouvelle série « Urban Africa » en témoigne. Au programme : Féfé (Nigéria/France), ex-membre du Saïan Supa Crew), Joe Driscoll et Sekou Kouyaté (UK/Guinée) aux riffs de kora électrisants ; et Nomadic Massive (Québec), qui est à la scène Hip-hop ce que Montréal est à l’Amérique du Nord : unique et franchement cool !

La série « Nuits d'Afrique Sound System » a déjà 4 ans ! Présentée cette année à la Sala Rossa et au National, elle prouve à quel point les musiques du monde sont encore et toujours à l'avant-garde des mouvements musicaux. À preuve, la venue de Uproot Andy (États-Unis), le spécialiste des remix tropicaux à Brooklyn; celle du très attendu Admiral T (Guadeloupe), dont les textes au phrasé ultra rapide entre Reggae Dancehall, R&B et Soca font de lui le porte-parole de la jeunesse défavorisée, sans oublier Pierre Kwenders (RD Congo/Québec), Révélation Monde 2014-2015.

•Présentée pour la première fois, la série « Prestige », au Gesù, est synonyme de classe et de distinction. Les artistes de cette série emmènent les spectateurs dans un univers feutré, où ambiance rime avec élégance, tel que celui de Meklit (Éthiopie) à la voix soyeuse et profonde, aux accents Folk et Jazz et celui de Zal Sissokho (Sénégal/Qc) et Mamadou Diabaté (Mali), récipiendaire d’un Grammy en 2010, deux griots virtuoses réunis sur une même scène pour la Nuit de la Kora.

•Les musiques du monde sont en perpétuelle effervescence, se renouvellent sans cesse. Les artistes talentueux qui émergent aux quatre coins du monde sont nombreux. La série « Révélations » leur fait toute la place, au Cabaret du Mile-End et au Club Balattou. Les spectateurs pourront ainsi découvrir Banda Kakana (Mozambique) qui marie savamment rythmes traditionnels et folklore portugais, ainsi que le récipiendaire d’un prix Étoile-Galaxie, Yao (Togo/Ontario) qui nous offre son nouvel album Perles et Paraboles; le son de Debo Band (Éthiopie), un « éthio-groove » inclassable et tant mieux ! Sans oublier le nouvel album d’Ernesto Dabo (Guinée-Bissau) Lembrança et finalement la formation Casuarina (Brésil), sacré « Meilleur groupe de Samba » au Brésil, rien de moins !

•Montréal est une ville vibrante car, toute l'année, les artistes nationaux des musiques du monde s'y produisent, notamment au Club Balattou. Le Festival ne les oublie pas; ils en sont l'essence. La série « Rythmes d'ailleurs, gens d'ici » leur est spécialement consacrée. Au programme un « Rendez-vous Mandingue » avec le griot Aboulaye Koné (Côte d’Ivoire/Qc) entouré d’artistes invités d’Afrique de l’ouest, puis Hamid Ouchene (Algérie/Qc) qui revisite le patrimoine musical de sa Kabylie natale, Just Wôan (Cameroun/Qc) dont le timbre de voix et les ballades éthérées nous rappellent Lokua Kanza, puis Insulèr (Martinique/Qc), un ex-membre de Malavoi, qui nous sert une Biguine-Jazz garancée d’influences World.

Rendez-vous des concerts nocturnes, les Étoiles Nuits d’Afrique sont des concerts gratuits, au Club Balattou, pour tous les festivaliers détenteurs d’un billet pour l’un des spectacles en salles. Bumaranga (Colombie/Qc) sera l'hôte des trois premières soirées. Surfant sur les rythmes afro-colombiens du groupe, cette série chevauchera une vague bouillante et éclatante charriant le meilleur de la musique latino-américaine. Avec Mamselle (Mexique/Qc), une voix douce et cristalline ; Akawi (Brésil/Qc), meneur du groupe de Samba Banda Aydê ; Chele (Amérique Latine/Qc), MC de Heavy Soundz.

Gotta Lago (Côte d’Ivoire/Qc) organisera les trois soirées suivantes. Ce touche à tout proposera une série faite de rencontres d’expressions, d’innovation et, surtout, de jubilation : Tribal Nation avec Pierre-Olivier Bolduc (Qc) ; African Guitar Feeling avec Simon L’Espérance (Qc) et Montréal Groove avec William Bobo (Côte d'Ivoire/Qc). Tous réunis pour la soirée de clôture du Festival, à l’image des soirées urbaines africaines les plus branchées du moment !

5 JOURS DE CONCERTS ET D'ACTIVITÉS GRATUITES AU VILLAGE DES NUITS D'AFRIQUE
Témoignage de son importance sur la scène culturelle montréalaise, le Festival prend encore de l'expansion cette année grâce à l'ajout d'une journée à la portion extérieure de l'événement. Le Village des Nuits d'Afrique débutera donc dès le mercredi 16 juillet et s'étalera sur 5 jours, jusqu’au dimanche 20 juillet.

Du 16 au 20 juillet, le Parterre du Quartier des spectacles deviendra le carrefour international de toutes les avenues de la musique du monde : sur la grande scène Loto-Québec, de la musique à profusion, rythmant la journée jusqu'à tard le soir ; des rencontres intimes avec des musiciens, danseurs, conteurs de différentes traditions à l'Agor'Afrique, entre les spectacles ; des matinées consacrées à des ateliers initiatiques de danse et de musique, plus intéressants les uns que les autres ; des mets typiques à partager en famille et entre amis à la Terrasse des Nuits d'Afrique ; de bonnes affaires à faire au Marché Tombouctou ; les magnifiques maquillages exotiques d'Allison au Village des enfants... Pas une minute de répit au Village des Nuits d'Afrique ! Le tout dans une ambiance chaleureuse, charmant autant les petits que les grands.

À la tombée du jour, Nuits d'Afrique est fière de présenter 10 grands spectacles qui mettront en vedette des artistes internationaux, dont 5 Grands Événements présentés à 21h30 : Sierra Leone’s Refugee All Stars, Black Bazar, HK et les Saltimbanks, le Bal de l’Afrique enchantée et Tabou Combo.

Mercredi 16 juillet :
Après un spectacle Coup de cœur, qui sera annoncé en cours de Festival, Nuits d'Afrique accueillera Sierra Leone’s Refugee All Stars, dont le message de paix et les mélodies traditionnelles aux inflexions Reggae font le tour du monde.

Jeudi 17 juillet :
Avec originalité et autodétermination, British Dependency (Anguilla) défie les règles usuelles en produisant un son iconoclaste, un Reggae imbibé de Rock, de Soca, de Zouk, de Calypso et de R&B.

Au sein du Black Bazar (RD Congo), les vétérans de la musique congolaise, accotés à la jeune génération, brassent avec génie sonorités traditionnelles et rythmes des discothèques africaines. Ambiance garantie!

Vendredi 18 juillet :
Pour Gokh-Bi System (Sénégal), les percussions et l’ekonting occupent une place aussi importante que les phrasés Rap. Quand la musique urbaine retrouve ses racines anciennes, la scène s’embrase!

Le morceau On lâche rien, de HK et les Saltimbanks (Algérie/France), a été l’un des hymnes du Printemps Érable. Ce « petit frère de Zebda » fabrique un Rock alternatif festif et efficace, baigné de Rap et de Reggae.

Samedi 19 juillet :
La voix brute, rocailleuse du leader de Labess (Algérie/Qc) donne toute leur dimension à ses textes engagés, naviguant sur des rythmes Gnawa, Chaâbi, Flamenco et gitans.

Le Bal de l’Afrique enchantée, une soirée événementielle sous l'égide des célèbres animateurs de France Inter, Soro et Vlad, accompagnés de l’orchestre de 11 musiciens et chanteurs, Les Mercenaires de l’ambiance, passe en revue 50 ans de musique africaine. Le Parterre du Quartier des spectacles se transformera en immense piste de danse !

Dimanche 20 juillet :
Tabou Combo (Haïti) animera la grande fête de clôture de la portion extérieure du 28e Festival International Nuits d'Afrique. Depuis plus de 40 ans, « les ambassadeurs du Kompa » influencé par le Rock'N'Roll, le Zouk ou le Disco, prennent d’assaut les plus grandes scènes et les hits parades de la planète. Attention, le son de ce monument de la musique haïtienne est pensé pour danser!

Nuits d'Afrique en 4D
Concept novateur, Nuits d’Afrique en 4D, c’est l’Afrique sens dessus dessous! Une Afrique moderne aux multiples facettes. Une Afrique authentique dont la créativité exacerbée, enracinée dans la tradition, explose à la face du monde.

Quatre temps forts !
  • L’Afrique en cirque : La haute voltige des circassiens de Kalabanté portée à son paroxysme par les percussions. À couper le souffle!
  • Voyage immersif par des projections 360° signé Jérôme Delapierre.
  • Le Bal de l’Afrique enchantée, pour la première fois en Amérique du Nord. Un événement pour penser et pour danser !
  • Un happening électro avec la World 2.0 des DJs Masala, pour la première fois au Village des Nuits d’Afrique.
Les grands gagnants des Syli d'Or de la Musique du Monde 2014, vitrine qui donne aux groupes nationaux des musiques du monde la possibilité de faire rayonner leur talent, monteront sur la grande scène du Festival International Nuits d'Afrique et les partenaires des Syli d'Or sont fiers d'y présenter Oktopus (Europe de l'Est/Qc), Syli d’Or ; Alayê, (Brésil/Qc), Syli d’Argent ; Rara Soley, (Haïti/Qc), qui a marqué un doublé international en récoltant le prix Mondomix-Syli d’Or pour son aspect original et novateur et le prix Afropop-Syli d’Or pour sa présence scénique, en plus de remporter le Syli de Bronze. Los Viejha (Mexique/Qc) qui a reçu une mention spéciale du jury, sera également de la partie.

Un événement incontournable, la parade « Brésil en Fête » ! Menée par la troupe de danseuses de Valérie Chéry et les musiciens de Banda Aydê, ce cortège chatoyant transformera la grande scène en char allégorique digne de ceux des meilleures écoles de Samba.

POUR VIVRE PLEINEMENT LE FESTIVAL EN NUMÉRIQUE
Mine d'informations sur les spectacles et les artistes, support privilégié d'annonce de scoops et de concours exclusifs et lieux d'échange entre amateurs des musiques du monde, les plate-formes numériques de Nuits d'Afrique sont des outils indispensables. Téléchargez l’application mobile pour iPhone et Androïd, dès la mi-juin. Retrouvez dès maintenant le Festival sur le site festivalnuitsdafrique.com, sur le fil Twitter et sur la page Facebook des Productions Nuits d'Afrique. N'oubliez pas de taguer #nuitsdafrique dans tous vos commentaires sur le web ;-)

Des forfaits avantageux sont offerts aux férus de musiques du monde qui souhaiteraient assister à plusieurs spectacles. Sans visas ni décalage horaire, découvrez le monde avec les Passeports Nuits d’Afrique : combinez les spectacles de votre choix ! Sans oublier le nouveau forfait Urban Africa. Toutes les informations sont disponibles dans la section billetterie du site Internet du Festival.

Vous n’habitez pas Montréal ? Pas de soucis ! Des forfaits hôtels sauront plaire à tous les types de voyageurs… Et pourquoi ne pas vous procurer la trousse-cadeau, une belle façon de maximiser l’expérience Nuits d’Afrique en combinant des billets de concerts et des privilèges exclusifs !
Pour plus d’informations sur les spectacles, les activités, la billetterie, les forfaits :
www.festivalnuitsdafrique.com
Téléphone: 514-499-FINA (3462)
#nuitsdafrique

mardi 20 mai 2014

La médiation culturelle - une vaste étude

La Ville de Montréal et l’UQAM dévoilaient le 13 mai dernier les résultats de leur importante étude menée pendant six ans sur la médiation culturelle à Montréal [ndlr : ça fait justement six ans que la femmophobie et d'innombrables femmophobes règnent masculinistement en maîtres à Montréal].

Renaissance de LA RUE DES FEMMES (femmes vivant dans la rue !), organisme d'aide, de secours, de conscientisation sur la pauvreté et sur l'existence de femmes en situation d'itinérance dans le Montréal reconnu masculiniste, organisme qui a pourtant cessé d'exister, en tout cas sur le web, pendant plusieurs des années de l'étude.

Depuis l’adoption de la Politique montréalaise de développement culturel en 2005, des centaines de projets de médiation culturelle ont vu le jour sur le territoire de Montréal, suscitant des situations d’échanges entre des créateurs et la population, dont des milliers de citoyens ayant traditionnellement peu accès aux arts. Après l’analyse de 190 projets de médiation culturelle réalisés par 56 organismes culturels dans 19 arrondissements à Montréal, quels constats peut-on dégager?

« Cette étude permet de constater que la médiation culturelle représente un nouvel espace de liberté pour les citoyens : elle stimule la créativité et crée une rupture avec le quotidien », a expliqué le professeur de sociologie Louis Jacob (UQAM) à l’occasion de la présentation de cette étude lors d’un forum public tenu dans le cadre du congrès de l’ACFAS.

« Certaines activités donnent un sens à l’histoire personnelle des participants, qu’ils soient nouvellement immigrés ou citoyens montréalais de longue date, a ajouté Danièle Racine, agente de développement culturel à la Ville de Montréal, qui a coordonné cette étude. Ces citoyens découvrent des démarches artistiques par un contact privilégié avec les créateurs, rencontrent des cultures autres dans un dialogue interculturel et confortent leur sentiment d’appartenance à leur milieu de vie. Ces effets sur les participants permettent de constater que les enjeux de la médiation culturelle touchent l’ensemble de la vie en société. »

« Parfois, un projet moins réussi sur le plan des réalisations artistiques peut être très riche et satisfaisant sur le plan relationnel ou communautaire, a souligné la sociologue Anouk Bélanger (UQAM), qui cosigne l’étude. Il existe donc des avantages intrinsèques à la médiation culturelle qui sont immédiatement gratifiants pour les participants : le plaisir esthétique, les qualités ludiques et cognitives de l’activité, la socialité et l’ouverture sur de nouveaux horizons culturels. »

Effectuée en 2008-2009, la première phase de recherche a permis aux chercheurs d’observer que les artistes s’engagent généreusement dans les actions culturelles. Cette première étape a aussi vu naître le Répertoire des activités de médiation culturelle à Montréal. Pour la deuxième phase entamée en 2010, les chercheurs se sont concentrés sur six projets particulièrement porteurs afin de mieux mesurer les effets de la médiation culturelle, à l’heure où la question du rapprochement entre les citoyens et de la participation active à notre culture prend une place importante dans le développement de la métropole. C’est ainsi que les projets suivants se sont retrouvés sous la loupe des chercheurs :

Labyrinthe artistique (projet de création multidisciplinaire dans le quartier Centre-Sud de l’organisme culturel Péristyle Nomade),
Ateliers parcellaires (projet de création littéraire et multimédia réalisé par Oboro, centre d’artistes en arts visuels et médiatiques, avec des aînés, des adolescents et des enfants),
On se raconte (projet autour du conte pour les nouveaux arrivants en processus de francisation par l’arrondissement Saint-Laurent),
L’atelier (projet alliant danse et arts plastiques à l’école de la compagnie de danse jeune public Bouge de là),
Les P’tits Loups (camp de jour proposant une initiation à la création en cinéma et en multimédia, offert à des jeunes en difficulté par le Festival du nouveau cinéma, conjointement avec la Fondation du Dr Julien),
Les « déjà-prêts / ready-mades » (projet de découverte des arts visuels pour le jeune public et les nouveaux arrivants par la Maison de la culture de Côte-des-Neiges).

Les projets analysés s’adressaient le plus souvent à des populations éloignées de l’offre culturelle, ou à des populations en quête de reconnaissance.

Une philosophie d’action
La médiation culturelle a été adoptée comme axe principal d’intervention par la Ville de Montréal dans le cadre de sa Politique de développement culturel en 2005. De son côté, le gouvernement du Québec a adopté en 1992 une politique culturelle définissant l’accessibilité culturelle comme étant un droit inaliénable pour tous.

La mise en place de programmes de soutien à la médiation culturelle en 2005 par ces deux partenaires a permis d’appuyer des centaines d’initiatives portées par le milieu culturel professionnel et les diffuseurs culturels municipaux. Ces programmes s’inscrivent dans le droit fil des politiques culturelles de la Ville de Montréal et du ministère de la Culture et des Communications.

L’étude réalisée par la Ville de Montréal (Division de l’action culturelle et des partenariats) et l’UQAM est soutenue dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Montréal.

Pour en savoir plus sur l’étude « Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement », consultez le nouveau micro-site qui lui est consacré, accessible à montreal.mediationculturelle.org

femmophobie.com

SOIRÉE PORCELAINE

ÉVÈNEMENT BÉNÉFICE DE LA FONDERIE DARLING20e anniversaire de Quartier éphémère
Vernissage de deux nouvelles expositions
Inauguration des activités estivales de la Place Publique

MERCREDI 21 MAI 2014, 18H (entrée à partir de 50$) | ENTRÉE LIBRE À PARTIR DE 20H


Chaque printemps, la Fonderie Darling tient son événement annuel de levée de fonds tout en inaugurant deux nouvelles expositions et ses activités estivales de la Place Publique

La grande soirée bénéfice a pour griffe artistique cette année laPorcelaine et célèbre le 20e anniversaire de Quartier éphémère, l’organisme qui l’a fondé.


La soirée Porcelaine se déploiera le mercredi 21 mai au 745, rue Ottawa, fermée à la circulation, dans une ambiance festive à deux temps : à 18 heures, un cocktail dînatoire (entrée à partir de 50$), suivi à 20 heures d’une grande fête ouverte à tous avec DJ Maus et plusieurs autres artistes de la relève. 
À cette occasion, toute l’équipe de la Fonderie Darling vous convie à venir célébrer :
20 ans d’explorations et de réalisations artistiques toujours plus à l’avant-garde;
20 ans d’implication citoyenne et communautaire pour faire de la culture un enjeu social prioritaire;
20 ans d’épanouissement, rendu possible grâce à votre solide et indéfectible soutien.



MERCREDI 21 MAI 2014, de 18h à 20h
Soirée bénéfice avec cocktail dînatoire (à partir de 50$) 

Les généreux donateurs et artistes sont accueillis au son exquis del’ensemble baroque Les Boréades. Un verre de bulles et de savoureuses bouchées préparées de mains de maître par Claude Pelletier et Hubert Marsolais du restaurant le Serpent leur sont offerts.

Des bijoux contemporains hors du commun

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente l'exposition Des bijoux contemporains hors du commun, jusqu’au 30 novembre 2014, au Lab Design. À cette occasion, les œuvres d’une trentaine de créateurs, d’ici et d’ailleurs, nous livrent autant de témoignages de la richesse de cette pratique artistique. La diversité des bijoux présentés illustre les nouvelles voies de fabrication et d’interprétation d’une discipline en pleine effervescence.

Des bijoux contemporains hors du commun,
jusqu’au 30 novembre 2014,
au Lab Design du Musée des beaux-arts de Montréal

Des bijoux contemporains hors du commun
Une discipline artistique ancrée dans la tradition mais résolument inventive L'exposition Des bijoux contemporains hors du commun met en lumière le savoir-faire d’artistes qui porte non seulement sur la matière et sa transformation, mais également sur l’intention artistique.

Si les créateurs réalisent des œuvres à partir de matériaux traditionnels comme l’or, l’argent et les pierres précieuses, en explorant des techniques ancestrales comme le traitement de surface, la mise en forme et le poinçonnage, leur savoir-faire demeure un acte inventif, témoignage d’une tradition en perpétuelle évolution. Les éléments en argent du collier façonné par Christine Larochelle ont, par exemple, été laminés et gravés à l’acide. Pour travailler la surface de son bracelet, Matthieu Cheminée s’est inspiré, de son côté, des techniques africaines avant de recouvrir le bijou d’un motif qu’il a lui- même dessiné. Le bijou en tant qu’objet de recherche mène parfois à la sculpture, ce qui exige dextérité et minutie. L’œuvre de Kye-Yeon Son, légère et délicate, en est la parfaite illustration.

Diane Charbonneau, conservatrice des arts décoratifs modernes et contemporains au MBAM, indique : « Le bijou contemporain de création fait partie intégrante des collections d’arts décoratifs du Musée, celui-ci étant d’ailleurs la seule institution canadienne à posséder une collection d’œuvres documentant son développement et sa diversité depuis 1945. Des bijoux contemporains hors du commun s’inscrit dans ce mandat de collectionnement et illustre plusieurs des nouvelles tendances de cette discipline artistique. Cette manifestation fait aussi écho aux créations exposées dans les galeries d’arts décoratifs du pavillon Stewart et dont la majorité provient de la Collection Liliane et David M. Stewart du Musée. »

Le bijou : un objet constamment réinventé
Tout en maintenant l’utilité première du bijou – objet portable, relationnel et de communication – plusieurs artistes s’appliquent à bousculer la tradition. Par des choix intentionnels de matériaux, de formats et de procédés de fabrication, ils se libèrent des techniques acquises. Ainsi, le bois – symbole de vie – est souvent employé pour sa malléabilité, son poids et son coût, mais aussi pour sa référence à la nature, à l’environnement et à une ressource renouvelable. Traité de façon brute et intuitive chez Gabrielle Desmarais et Tobias Alm, le bois se prête également à des assemblages complexes comme celui de Despo Sophocleous.

Les nouvelles technologies, dont l’impression 3D, offrent également un terrain d’exploration prometteur. Le pendentif minimaliste d’Ela Bauer et le collier extravagant d’Anthony Tammaro en sont deux exemples esthétiques saisissants.

Parfois, l’idée transmise à travers le bijou s’éloigne de l’aspect purement décoratif. Le bijou devient alors vecteur d’une émotion, d’une réflexion ou d’une narration mais sa finalité demeure le corps, le cœur même du processus créatif, même s’il peut exister sans lui. La pluralité des pièces présentées démontre la richesse des expressions plastiques du bijou contemporain.

L’exposition a été conçue par le spécialiste Noel Guyomarc’h, en collaboration avec Diane Charbonneau, conservatrice des arts décoratifs modernes et contemporains au MBAM, et rendue possible grâce à la générosité des artistes et des prêteurs privés incluant la prestigieuse collection de bijoux contemporains de feu Jocelyne Gobeil.

Quoi faire à Montréal : Calendrier expositions

Concert des Boréades

L’ensemble Les Boréades, sous la direction artistique de Francis Colpron, présente le quatrième concert de sa dix-huitième saison. Jeudi 22 mai 2014 à 20 h, cinq instrumentistes interpréteront de la musique instrumentale germanique de la première moitié du XVIIIesiècle. Se joindra auprès des musiciens de l’ensemble Stefano Bagliano à la flûte à bec.

Présentation

BAGLIANO INVITÉ
Musique de chambre allemande avec 
Stefano Bagliano, flûte à bec et directeur artistique du Collegium pro Musica (Gènes)
Ce concert est conçu comme un amical dialogue de flûtes à bec et propose un programme de concertos et de sonates en trio de Bach, Haendel et Telemann. Cette conversation, qui mêle complicité et rivalité, montrera que, dans ce magnifique répertoire, la flûte à bec ne le cède à personne en ce qui regarde la virtuosité et les qualités proprement musicales : elle saura rendre cette expressivité toute vocale si importante à l’époque tout en soutenant l’intérêt polyphonique prévu par la superposition des lignes confiées aux deux protagonistes.

Artiste invité
Stefano Bagliano, flûte à bec
Stefano Bagliano a étudié avec entre autres Frans Brüggen et Pedro Memlsdorff en flûte à bec et avec Fabrizio Dorsi en direction d'orchestre. Gagnant de nombreux concours nationaux, il a ensuite lancé sa carrière comme concertiste. Il a joué partout en Europe, aux États-Unis (Carnegie Hall), en Asie et en Israël. Il a travaillé avec plusieurs chefs, tels Alain Curtis et R. Barshai, et les orchestres comme les Solisti della Scala de Milan, l'orchestre de chambre de Moscou, et le Mainzer Kammerorchester. Il a joué avec des artistes renommés tels que Monica Hugget, Bob van Asperen et Vicenzo Ghielmi.

Comme fondateur et chef de l'orchestre baroque Collegium Pro Musica, Stefano Bagliano a collaboré entre autres avec les chanteuses Emma Kirkby et Catherine King. Il a enregistré pour les labels Brilliant, Stradivarius et Dynamic, pour ne nommer que ceux-là. Son dernier cd propose les concertos de Vivaldi opus 10 pour flûte à bec et cordes. Ses activités comprennent en plus la direction du Festival international de musique de chambre « Le Vie del Barocco » et l'enseignement : il enseigne la flûte à bec au Conservatoire Steffani de Castelfranco Veneto-Treviso et la musique de chambre baroque au Conservatoire de Turin.

Les compositeurs
Georg Friedrich Haendel (1685-1759), Georg Philipp Telemann (1681-1767), Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Les interprètes
Artiste invité
Stefano Bagliano                                 flûtes à bec

Les Boréades de Montréal
Francis Colpron                                   flûtes à bec et traversière baroque
Olivier Brault                                        violon
Mélisande Corriveau                          violoncelle
Eric Milnes                                           clavecin

Le programme

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Concerto a quattro pour flûte traversière, violon, violoncelle et basse continue en  majeur (manus., Londres, s.d.)
            Con contento
            Allegro
            Largo  
            Presto

Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Sonate pour 2 [flûtes à bec] et basse continue nº 5 en sol mineur (Sonates corellisantes, Hambourg, 1735)
            Grave
            Vivace
            Presto
            Grave
            Vivace

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sonate en trio pour 2 [flûtes à bec] et basse continue en [si bémol] majeur BWV 1039 (manus., Coethen, v.1720))
            Adagio
            Allegro ma non presto
            Adagio e piano
            Presto

Pause

Georg Friedrich Haendel
Sonate en trio pour flûte traversière, violon et basse continue en si mineur opus 2 nº 1b (VI Sonates, Londres, 1731)
            Andante
            Allegro ma non troppo
            Largo
            Allegro

Georg Philipp Telemann
Partita pour flûte à bec soprano et basse continue en mi mineur nº 5 (Die kleine Cammer-Music, Francfort-sur-le-Main, 1716)
            Andante
            Vivace
            Presto
            Vivace
            Siciliana
            Vivace
            Presto

Georg Philipp Telemann                 
Quatuor pour flûte à bec, flûte traversière, violon et basse continue en mineur (Musique de table II, Hambourg, 1733)
            Andante
            Vivace
            Largo
            Allegro

L’ENSEMBLE LES BORÉADES
Spécialisé dans le répertoire baroque, l’ensemble Les Boréades a été fondé en 1991 par Francis Colpron. Il a choisi comme approche une interprétation fidèle, tant par le respect des règles de la pratique ancienne que par l’emploi d’instruments d’époque.


BAGLIANO INVITÉ
 Jeudi 22 mai 2014 à 20 h 
Salle Bourgie, Musée des beaux-arts de Montréal
1339, rue Sherbrooke Ouest
Régulier 35 $ / VIP-Abonné MBAM 30,25 $ / 30 ans et moins 18,75 $
Billetterie du musée - ebillet.mbam.qc.ca/fre#shows/view/103
(514) 285-2000 p. 4, du lundi au samedi entre 11 h et 17 h