Birthmark est la troisième de la trilogie à double diaspora de Stephen Orlov avec
Salaam-Shalom et Sperm Count. Il est controversé parmi les deux
communautés et beaucoup d'autres avec une opinion forte sur les relations entre
juifs et palestiniens. Ce drame familial / comédie noire traverse des clivages
sociaux et culturels.
Teesri Duniya Theatre a remporté dimanche soir le prix META pour l’équité, la diversité et
l’inclusion, reconnaissant ainsi le travail de la compagnie qui lutte pour la
diversité sur scène ; embauche d'innombrables réalisatrices, engage et encadre
des artistes émergent, met en lumière les groupes et les individus
sous-représentés, donne la parole à ceux-ci et défend les groupes minoritaires
ayant leur place dans l'histoire du théâtre.
Nota:
La première est samedi, le 3 novembre
Il y aura une causerie après les performances le 4, 6, 8, 11, 13, 15
novembre, avec les invités
Billet de
réduction spécial : dimanche le 4 novembre – 2-pour-1 avant le 2
novembre par téléphone seulment
Teesri Duniya
Theatre, fier récipiendaire cette année du prix Équité, Diversité et Inclusion
par le Montreal English Theatre Awards (META)
La première
mondiale de la pièce Birthmark livre une vision convaincante d’une paix
et d’une justice sociale
BIRTHMARK
Écrite par Stephen
Orlov
Mise en scène
par Michelle Soicher & Liz Valdez
Samedi,
3 novembre – Dimanche,
18 novembre, 2018
“Sionisme névrotique. C’est une nouvelle
discipline. J’ai débuté dans un sionisme professionnel, mais je ne suis pas
douée en mathématique; donc c’était difficile de calculer les pertes
quotidiennes. ”—Karima
Montréal, octobre 2018 – Les médias regorgent d’articles à propos
de la radicalisation chez les jeunes. Insérant le sujet dans une histoire
humaine et familiale, la plus récente oeuvre du dramaturge Stephen Orlov
utilise la comédie noire pour traverser la division culturelle entre les
communautés de diaspora juives et palestiniennes du Canada. MAI (Montréal,
arts interculturels) présente la première mondiale de la pièce Birthmark du
Teesri Duniya Theatre du 3 au 18 novembre. Cette pièce audacieuse
qui se déroule à Montréal, dirigée par Michelle Soicher et Liz
Valdez, amène les gens à se poser des questions dures et actuelles par
rapport au Moyen-Orient. Poursuivant son mandat d’encourager le dialogue,
Teesri Duniya Theatre organisera une discussion avec le public avec personnes
invitées après certaines représentations.
Racontée de manière poignante et avec
humour noir, Birthmark défi les représentations dominantes du conflit
israélo-palestinien. Se déroulant principalement la veille de la victoire
incendiaire de Donald Trump en tant que président, deux familles, l’une juive,
la seconde palestinienne, attendent anxieusement le destin de leurs enfants,
attirés par la radicalisation chez les
jeunes, le fondamentalisme et la guerre. L’auteur juif David Stein essaie
désespérément de saboter le plan de son fils Nelson d’abandonner McGill et de
rejoindre une colonie israélienne ultra-orthodoxe sur la rive occidentale en
révélant un secret de famille à propos de Jamila Hassan, un professeur
palestinien. Karima, la fille adoptée de Jamila disparait soudainement de
l’UQAM, dans une mystérieuse mission politique à l’étranger, provoquant une
investigation du SCRS. Les deux parents célibataires s’unissent avec réticence
pour s’aider à sauver leurs deux enfants uniques de scénarios de vie ou
de mort, ce qui nous amène à cogiter sur l’essence de notre humanité commune. Birthmark
livre une vision convaincante d’une paix et d’une justice sociale.
Dalia Charafeddine, Patrick Keeler, Howard Rosenstein, Stephen
Spreekmeester et Natalie Tannous composent la
distribution talentueuse et culturellement diversifiée, incluant des
acteurs juifs et palestiniens.
Élevé avec des histoires bibliques sur comment ses ancêtres juifs ont
combattu l’oppression et marqué par ses peurs d’enfance à propos de
l’Holocauste, le dramaturge Stephen Orlov a commencé à se demander pourquoi les
juifs, qui ont fondé l’état d’Israël pour mettre un terme à l’oppression,
dépossédaient maintenant des gens qui y vivaient depuis des siècles. Pour
Orlov, une pièce chargée politiquement doit être livrée par des personnages qui
dépeignent une palette morale allant de la fragilité à la force humaine; des
personnages en conflit avec leur époque, leur place et leur culture. “L’appropriation
culturelle doit être évitée, mais si les auteurs n’osent pas traverser la
division culturelle avec diligence et respect mutuel, nous allons perdre de vue
notre objectif visionnaire. Mon rôle en tant que dramaturge est de raconter des
histoires qui transforment le politique en personnel. Plus le thème est
sérieux, plus je peux utiliser la comédie noire et le côté théâtral, voire par
moment surréaliste, pour le livrer,” raconte-il.
Pour le directeur artistique du Teesri Duniya Theatre, Rahul Varma,
il n’y a aucun enjeu plus pressant au Canada que celui de cultiver l’harmonie
sociale à travers la pléthore de cultures qui fait du Canada leur maison :
“Malgré le conflit israélo-palestinien au Moyen-Orient qui apparait compliqué
et interminable, Birthmark offre une plateforme de dialogue dans
laquelle les diasporas juives et arabes peuvent transformer le conflit
politique à l’étranger en une initiative de paix à la maison. Il s’agit d’une
histoire locale montréalaise qui adresse un thème global.”
“La force du théâtre est la façon dont le conflit affecte les gens les
familles, en permettant à ceux qui sont affectés d’aller chercher une
compréhension émotionnelle des enjeux politiques denses,” explique la
co-metteuse en scène Michelle Soicher. Elle ajoute “Nelson et
Karima sont emplis d’une passion et d’un idéalisme, comme le sont tellement de
jeunes. Il y a une immense pression qui repose sur eux de faire quelque
chose, d’écrire le prochain chapitre de leur communauté. Ils ont un sens
profond de leur histoire, mais ils doivent choisir à quoi ressemblera leur
futur.”
“C’est tellement douloureux
lorsque vos enfants prennent des décisions dangereuses qui vont à l’encontre de
tout ce que vous leur avez appris. Ils s’apprêtent à se lancer dans le vide et
il n’y a rien que vous puissiez faire pour les attraper.”—David
Dalia Charafeddine, née
au Canada de parents libanais-palestiniens, joue Karima. Birthmark la
rejoint à un niveau très personnel: “C’est rafraichissant de voir une histoire
qui dépeint l’humanité qui est en train d’être supprimée et perdue dans
l’occupation israélienne, qu’elle soit palestinienne, juive ou israélienne. La
politique nous oblige à être réduits à des victimes, des ennemis, des
oppresseurs…nous devons nous accrocher à notre compassion pour créer un futur
plus prospère et paisible. J’espère que le public remettra dorénavant en
question ce qu’il lit ou entend dans les médias avant de l’accepter comme
vérité. ”
Pour la conceptrice des décors et des costumes, Sabrina Miller,
utiliser l’occupation israélienne comme fond à l’histoire parent-enfant est
saisissante. Son décor incorpore des formes et une architecture ottomanes
et byzantines, de même que des mosaïques, des tons froids et du bois
naturel. Elle a peint à la main des textes arabes et hébreux sur les costumes.
Le concepteur sonore, Rehan Lalani, a choisi des instruments qui
représentent l’héritage des personnages, qui se mélangent ou détonent pour
chaque scène. Eric Mongerson est le concepteur d’éclairages et la
metteure en scène est Elyse Quesnel.
Birthmark 3 au 18 novembre, 2018
Le théâtre Teesri Duniya au MAI (Montréal, arts interculturels), 3680 rue
Jeanne-Mance
Billets $17-$25 (divers rabais: étudiants/ainés/groupes)
Rabais spécial: les billets pour dimanche le 4
novembre sont 2 pour 1 s’ils sont achetés d’ici le 2 novembre par téléphone
uniquement
Le spectacle est présenté: mercredi-samedi, 20h; Matinées le dimanche à
15h—4, 11 & 18 novembre
Il y aura une discussion avec le public et personnes invitées les
4, 6, 8, 11, 13 et 15 novembre
Billetterie: 514 982-3386 ou en ligne
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