mercredi 31 octobre 2012

Le Nord au Coeur

Les Productions du Rapide-Blanc sont heureuses d'annoncer la sortie d'un nouveau long-métrage de Serge Giguère. Fidèle à sa réputation, dans Le Nord au Cœur, il nous offre une fois de plus un personnage plus grand que nature, un pionnier québécois de la géographie nordique et de sa terminologie, ainsi qu’un ardent défenseur de l’autochtonie : Louis-Edmond Hamelin. Intellectuel de haut niveau, reconnu internatio-nalement, comme les Pierre Dansereau, Guy Rocher ou Fernand Dumont, Hamelin est un « inconnu célèbre » à découvrir grâce aux images toujours pleines de vérité, d’humour et de sensibilité de Serge Giguère.
Ce géographe, économiste, linguiste, fondateur du réputé Centre d’études nordiques, est en effet un homme discret, mais son œuvre est publique. Inventeur du terme nordicité et de dizaines d’autres, qui manquaient à notre vocabulaire, Louis-Edmond Hamelin est un créateur de mots inspiré, amoureux de la langue autant que du territoire...

Le réalisateur Serge Giguère saisit le prétexte du retour, après 40 ans, de Monsieur Hamelin à la Rivière George, au mythique Mushuau-Nipi, comme point de départ de son documentaire pour nous faire découvrir un homme exceptionnel mais nous dévoiler aussi un être simple, un homme d’émotions et de racines.

Au moment où le développement du Nord soulève autant de spéculations que de préoccupations, ce film est incontournable. Le Québec arrivera-t-il, comme le souhaite Hamelin, à
joindre le Sud et le Nord dans la conception qu'il se fait de lui-même et à reconnaître l’importance historique des nations autochtones pour devenir enfin ce qu'il appelle le « Québec total »?

Serge Giguère
est l’une des figures majeures du documentaire au Québec. Son précédent long métrage À force de rêves s’est mérité le Prix Jutra du meilleur documentaire en 2007. Trois de ses films ont par ailleurs reçu la mention Meilleur moyen métrage de l’année par l’Association québécoise des critiques de cinéma, soit Oscar Thiffault (1988), sur le célèbre auteur-compositeur du « Rapide blanc », Le roi du drum (1991), portrait du jazzman Guy Nadon, et 9, Saint-Augustin (1995), portant sur le prêtre ouvrier Raymond Roy. Serge Giguère est reconnu en tant que réalisateur et caméraman et a cofondé Les Productions du Rapide-Blanc.

Le film est produit pour Les Productions du Rapide-Blanc par Nicole Hubert et Sylvie Van Brabant.

Nicole Hubert avait travaillé sur le film précédent de Serge Giguère, maintes fois primé, À force de rêves (Jutra du meilleur documentaire 2007, Prix spécial du jury, catégorie Meilleur long métrage canadien, Hot Docs, Toronto 2007, Prix La Vague du meilleur documentaire, Festival international de cinéma francophone en Acadie (FICFA), Prix NFB du meilleur documentaire canadien (NFB Best Canadian Documentary Award) Festival du Film International de Calgary 2007). On lui doit aussi notamment L'Imposture de Ève Lamont, Sur les traces de Riel (finaliste meilleur documentaire du festival Présence autochtone 2003) et Squat !

Cofondatrice, avec Serge Giguère, des Productions du Rapide-Blanc, Sylvie Van Brabant dirige avec passion cette boîte qui a produit depuis 1984 des documentaires marquants, lauréats de nombreux prix ici et ailleurs. Ces films ont été reconnus et célébrés pour leur facture cinématographique souvent singulière, de même que leur impact social et politique indéniable. Si elle était là comme productrice lors des premières œuvres de Serge Giguère au Rapide-Blanc, comme Oscar Thiffault et Le Roi du drum, elle y est encore derrière des films récents comme Chercher le courant, L'Imposture, Bas ! Au delà du Red Light, On ne mourra pas d’en parler et le présent film de Serge Giguère Le Nord au cœur.

Les Productions du Rapide-Blanc
Depuis 1984, cette compagnie fondée par Serge Giguère et Sylvie Van Brabant, auxquels se joint bientôt l’auteure Francine Tougas, propose des films percutants, poétiques, personnels ou critiques, qui mettent de l’avant un engagement envers la culture populaire et les questions d’ordre humain, social et environnemental. En 1997, la fille des fondateurs, Katerine Giguère, vient compléter l’équipe de direction.

Résolument ouverte à la parole de la relève, cette maison de production accueille de jeunes créateurs et les encourage à exprimer leur vision, à faire entendre leur voix. Depuis 2011, à partir du film Chercher le courant, nous assumons la distribution de plusieurs de nos films. Aujourd’hui, a
vec 25 films achevés et plusieurs projets en devenir, Les Productions du Rapide-Blanc restent tournées vers l’avenir.

Le film prendra l’affiche le 30 novembre au Cinéma Cartier à Québec, le 7 décembre au Cinéma Excentris à Montréal, le 4 décembre à la Bibliothèque publique de Chicoutimi et le 11 décembre à Paralœil à Rimouski. Dates à Sherbrooke et autres villes à confirmer sous peu.

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jeudi 25 octobre 2012

Les Grosses Geishas


Texte de Mélissa Dion des Landes et Amélie Prévost
Mise en scène de Michel-Maxime Legault 
Avec : Mélissa Dion Des LandesGabriel LessardStéphane FrancheAmélie Prévost et Jean-Guy Viau

Alliant le raffinement de l'univers geisha à ce que l'américanité a de plus grotesque, les auteures des Grosses Geishas vous servent un humour trash déconcertant. Plongeant le spectateur dans l'univers du manga, la pièce de Mélissa Dion des Landes et Amélie Prévost est une aventure esthétique à la fois ludique, sensuelle et violente.  Projections multimédias animées, chorégraphies à la japonaise, kimonos de soie et combat de kung fu, rien n’est épargné pour vous divertir !

Si Mel et Véro tiennent un salon de geishas, c’est parce que, de toute la GRC, elles sont les deux seules grosses. En effet, non seulement le criminel recherché est-il extrêmement violent, mais il est aussi obsédé sexuellement par les grosses femmes. Entre le service des clients réguliers et l’apprentissage de leurs chorégraphies, les deux agents doubles tentent de reconstituer l’histoire de ce tueur en série japonais, qui a assassiné une dizaine de geishas. Leurs gros corps engoncés dans des kimonos contrastent de manière criante avec les manipulations délicates que requièrent des activités telles que le service du thé et l’origami.

Amélie Prévost et Mélissa Dion Des Landes signent à quatre mains une comédie policière exubérante, qui sort des sentiers battus. Les auteures n’en sont plus pas à leurs premières armes, mais cette collaboration toute neuve donne un souffle nouveau à leurs plumes. Cette voix est porteuse d’un féminisme subtil, qui propose des personnages de femmes auxquelles un physique atypique sert davantage qu’il ne nuit.

Quant à Michel-Maxime Legault, il traite la mise en scène avec la fougue et la précision qu’on lui connaît, mettant de l’avant la scénographie épurée de sa complice de longue date Elen Ewing.

Scénographie et costumes Elen Ewing // Son et multimédia Hugues Clément // ÉclairagesMichael Fortin // Dessins manga Christian Séguin et Pascale McCoy // Assistance et régieElise Henry // Chrorégraphies Stéphanie Thellen // Combat Paul De Tourreil et Pascal Paré

Au Mainline Theatre
3997 St-Laurent, Montréal

22 novembre au 1er décembre
Du mardi au samedi
20h (sauf le 24 novembre à 19h et 23h)
25$ / Cartes premières première semaine 12,50$

mercredi 24 octobre 2012

ATSA _ Fin novembre


ATSA présente FIN NOVEMBRE 2012

INSTALLATIONS 
| ARCHIVES | RÉFLEXION | RENCONTRE | MUSIQUE | CIRQUE | CONTES | VISITES GUIDÉES | CONFÉRENCE |  LE 22 : SOIRÉE ROUGE!


C’est sur la Place Émilie-Gamelin, du 16 au 25 novembre 2012, que l’ATSA invite le public montréalais à vivre la seconde édition de FIN NOVEMBRE dans la lignée de l’événement ÉTAT D'URGENCE dont il prend la relève après 12 ans d’existence. Cette édition 2012 sera sans contredit un grand cru!

LA PLACE ÉMILIE-GAMELIN FÊTE SES VINGT ANS! Et depuis mai dernier, l’ATSA est à la recherche d’archives qui vous dévoileront  les secrets de cette place publique d’hier à aujourd’hui afin d’offrir un événement mémorable qui nous positionne sur l’ADN de ce territoire empreint d’humanité, de créativité et de luttes sociales toujours actuelles. L’ATSA réunit ici deux intérêts de sa création, soit l’histoire et le social !

Du 16 au 25 novembre : CINQ INSTALLATIONS MONUMENTALES ET DE PROJECTIONS D’ARCHIVES AUDIO-VISUELLES sont ouvertes au public 24h sur 24h!  Elles sont inspirées par l’héritage d’Émilie Tavernier-Gamelin, la construction du métro de Montréal, les grands mouvements sociaux de contestation qui marquent son identité et l’œuvre de Melvin Charney. Elles nourriront la réflexion sur l’évolution de cette Place et son rôle dans la cité. L’ATSA continue d’offrir un espace convivial à la portée de tous, motivé par le désir d’apporter réconfort et aide concrète aux plus démunis et dénonçant l’exclusion sociale. L’événement donnera encore l’occasion aux citoyens montréalais et aux sans-abri de s’impliquer comme bénévoles sur le terrain, raffermissant les liens entre tous dans une ambiance d’entraide et de solidarité sociale incomparable, grâce au soutien du milieu artistique, communautaire, entrepreneurial et institutionnel.

LES 16-17-18 : TOUT EN DÉCOUVRANT SES INSTALLATIONS MONUMENTALES, VOUS ÊTES CONVIÉS SUR LA PLACE ÉMILIE-GAMELIN À:

DE LA MUSIQUE ENGAGÉE avec
            MANU MILITARI,  
Le 16 novembre à 21h
            MORAN et son nouveau disque Sans abri
 , Le 17 novembre à 21h

DU CIRQUE  avec les artistes de LA CASERNE 18-30 et de l’animation avec les TOXIQUES TROTTOIRS
Les 16 et 17 à 17h et 20h30

DES VISITES GUIDÉES avec  BERNARD VALLÉE, fondateur de l’Autre Montréal et réputé animateur historique
Le vendredi à 19h, samedi à 14h30  et 19h et dimanche à 14h30

DES CONTES de la vie d’Émilie-Gamelin au Printemps Érable avec Isabelle St-Pierre, Évelyne Ménard et Paul Bradley, trois voix singulières qui vous feront voyager à travers les époques.
Le samedi et dimanche (horaire à confirmer)

ET UNE CONFÉRENCE! L'artiste engagé, l'urbanité d'hier à aujourd'hui. 
Mesdames  Esther Trépanier, Francine Couture et Ève Lamoureux sont trois professeures d’histoire de l’art de l’UQAM, passionnées d’art dans la ville et d’engagement citoyen! Elles  vous offrent une conférence qui posera un regard sur l’agir artistique dans la ville du début du siècle à nos jours! 
Le dimanche à 14h (lieu à confirmer)

LE 22 : LA SOIRÉE ROUGE! Une grande soirée de PRISE DE PAROLE sur LA PLACE PUBLIQUE, de 18h à 21h.
25 personnalités publiques et citoyens militants vous livreront des textes pour revaloriser ce qu’on attend du Québec de demain, celui que l’on veut pour le plus grand nombre, dans l’esprit de la Place publique : une place à tout le monde, pour tout le monde, qui pense à la collectivité et plus largement  à qui appartient le territoire, à cette ligne trop souvent ténue qui sépare le public du privé…Une soirée pour remettre en contexte le réveil politique du printemps érable, les espoirs suscités, l’énergie déployée et raffermir la solidarité et la force des réflexions.   Le jeudi 22 novembre à partir de 18h

Plus de détail sur la programmation suivront par communiqué ainsi qu’au  www.atsa.qc.ca Facebook et Twitter!


Aussi au programme :
10 ans d’urgence jusqu’au 16 décembre 2012 à la Maison Hamel Bruneau à Québec et en tournée au Québec par la suite !
À venir : Se mettre dans l’eau chaude, du 10 au 15 juin 2013 à Espace Libre

Fondé en 1998 par les artistes Pierre Allard et Annie Roy, l’ATSA crée des interventions urbaines en réponse à des problématiques actuelles préoccupantes. L’ATSA est récipiendaire des prix Giverny Capital 2011Nature de l’Art-Pratt & Whitney Canada 2010 du Conseil des arts de Montréal, Citoyen de la Culture 2008. ATSA est aussi l’une des 50 personnalités du 50e anniversaire d’Amnistie internationale canadien francophone.
L’ADN d’une Place Publique : une rencontre historique entre des mondes qui trop souvent s’ignorent
16 au 25 novembre,
Place Émilie-Gamelin du Quartier des spectacles à Montréal


Calendrier NOVEMBRE
Calendrier Spectacles

Conférences gratuites au CCA

LA SÉRIE DU CCA INTITULÉE L’ENSEIGNEMENT DE… SE POURSUIT AVEC UNE ÉTUDE APPROFONDIE DES VILLES-CHAMPIGNONS.


Cet automne, la série de conférences L’enseignement de… se poursuit et s’intéresse aux questions de migration et de logement dans les villes-champignons nées dans des sites riches en ressources naturelles. 

Les conférences et les conférenciers
Le photographe Thomas Kneubühler et le réalisateur Ernest Webb évoqueront le caractère nomade et éphémère des villes nées de l’exploitation des ressources naturelles, particulièrement à Chisasibi, dans le Nord du Québec ; Paulo Moreira, chercheur portugais, présentera les transformations urbaines de Luanda, en Angola ; et enfin, un film réalisé par Ai Weiwei fera le portrait de la ville d’Ordos, ville fantôme moderne du Nord de la Chine.

Entrée libre
Ces présentations ont lieu les jeudis soirs à 19 h au Théâtre Paul-Desmarais, au CCA. L’entrée est libre.

LES CONFÉRENCES

L’enseignement de… Chisasibi 
Le jeudi 25 octobre 2012
En anglais
L’artiste Thomas Kneubühler et le réalisateur Ernest Webb échangeront sur des thèmes reliés à l’habitation et à la migration humaine dans une petite ville de la rive est de la Baie James. La conversation sera animée par Alessandra Ponte, professeure à l’École d’architecture de l’Université de Montréal.

À partir des installations hydroélectriques du Nord du Québec, M. Kneubühler expose comment la production d’électricité affecte le territoire et la population, traçant une topographie plus vaste de relations humaines. Dans Under Currents, il oppose le débit des cours d’eau et l’électricité au mouvement des autochtones et à celui des travailleurs migrants. Dans Down the Mighty River, M. Webb montre la rivière Rupert juste avant qu’elle n’ait été défigurée par les barrages hydroélectriques, révélant ainsi les effets culturels et environnementaux du projet sur des régions incluant Chisasibi, la ville natale de M.Webb. Les deux hommes se sont penchés sur la pression particulière qu’exerce la recherche de nouvelles sources d’énergie sur les relations qu’entretient l’être humain à son environnement, et leur analyse annonce un débat plus large sur la croissance urbaine et le sens du progrès.

L’artiste Thomas Kneubühler est né en Suisse et a présenté ses œuvres à de nombreuses reprises en Europe et en Amérique du Nord, tant dans des espaces parallèles que dans des galeries et des musées. La série Under Currents a été exposée à la Triennale québécoise 2011 au Musée d’art contemporain de Montréal ainsi qu’à l’exposition Swiss Art Awards (Bâle, 2012), où l’œuvre a reçu un prix.

Originaire de Moose Factory, Ernest Webb a grandi à Chisasibi, une collectivité crie située sur les rives de la baie James. Il consacre sa vie à raconter les récits des peuples autochtones du Canada en se servant de toutes sortes de techniques. Il a cosigné The Silent Enemy, un jeu vidéo autochtone que Minority Media Inc. produit actuellement. Il a notamment dirigé la série documentaire Down the Mighty River pour le compte du Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN), qui a été sélectionnée dans le cadre d’un prix Gémeaux.

L’enseignement de… Luanda 
Le jeudi 1er novembre 2012
En anglais
Comptant plus de cinq millions d’habitants, Luanda est la troisième plus grande ville lusophone du monde, après São Paulo et Rio de Janeiro. L’architecte et chercheur Paulo Moreira propose des approches urbanistiques différentes fondées sur la recherche en cours effectuée à Chicala, un quartier informel de Luanda directement relié aux secteurs commerciaux et historique de la ville. Après une longue guerre civile qui s’est achevée en 2002, l’Angola a suscité, de par ses réserves pétrolières, un essor qui a profondément transformé l’ordre social et urbain de Luanda. Cependant, les investissements engagés par les autorités locales et les urbanistes étrangers n’ont pas toujours tenu compte de la vitalité des quartiers informels de la ville, les « musseques ». Conséquence de la modernisation continue du centre-ville de Luanda, plusieurs de ces quartiers ont été détruits et leurs habitants, contraints de déménager dans des secteurs encore plus périphériques. Cependant, M. Moreira a découvert dans ces quartiers une créativité débordante, particulièrement en ce qui concerne la réutilisation des matériaux.

À l’occasion de cette conférence, Paulo Moreira présentera en primeur en Amérique du Nord un documentaire sur Chicala, quartier informel de la capitale angolaise, où il a vécu et qu’il a étudié.

Paulo Moreira est né à Porto, au Portugal. Il est chercheur à la Sir John Cass School of Architecture de la London Metropolitan University. Il a été lauréat du prix Tavora (ordre des architectes du Portugal, 2012), du Prize for Social Entrepreneurship (The Cass, 3 Royaume-Uni, 2009) et du Noel Hill Travel Award (section du R.-U. de l’American Institute of Architects, 2009).

L’enseignement d’… Ordos 
Le jeudi 8 novembre 2012
En anglais
Dans la ville d’Ordos, riche en ressources charbonnières et gazières, au nord de la Chine, il existe un nouveau quartier central doté de larges boulevards, d’édifices publics majestueux, de tours de bureaux et de grands ensembles résidentiels – mais dépourvu de gens. À ce jour, plus de 161 milliards de dollars ont été dépensés pour bâtir entièrement à neuf ce nouveau centre-ville sur l’aride steppe mongolienne, et les autorités chinoises espèrent y accueillir plus d’un million d’habitants. Le gouvernement a déclaré qu’à l’heure actuelle, 28 000 personnes résident dans ce nouveau secteur. Malgré l’absence de résidants, la propriété continue d’être une marchandise prisée à Ordos; les ventes de maison ont explosé, et les valeurs immobilières sont en plein essor. En Chine, les investisseurs continuent de miser sur des appartements vides, n’ayant pas d’autres possibilités de placer leur argent.

Pour aménager ce qui est devenu une ville fantôme moderne, le gouvernement a demandé aux architectes Herzog et de Meuron ainsi qu’à l’artiste Ai Weiwei de créer un secteur résidentiel luxueux dans le nouveau quartier appelé « Ordos 100 ». On a choisi 100 architectes de 27 pays pour participer à ce projet, demandant à chacun d’eux de dessiner une villa de 1 000 m2. Les 100 villas doivent s’intégrer à un plan directeur conçu par Ai Weiwei. Le 25 janvier 2008, les 100 architectes se sont rencontrés à Ordos pour une première visite des lieux. Réalisé par Ai Weiwei, le film Ordos 100 documente trois visites des lieux, période durant laquelle le plan directeur et le concept de chaque villa ont été achevés. À ce jour, le projet Ordos 100 n’est toujours pas construit.

Ai Weiwei a suivi des études à l’Académie du cinéma de Beijing (1978). Il collabore par la suite à la fondation du collectif d’artistes The Stars, qui rejette le réalisme socialiste et prône l’individualité et l’expérimentation artistique. Ai Weiwei se rend aux États-Unis dès 1981 et étudie ensuite à la Parsons School of Design auprès du peintre Sean Scully. De retour à Beijing en 1993, il participe à la création de la galerie China Art Archives and Warehouse en 1997 et s’intéresse à l’architecture. Il ouvre son propre atelier à Caochangdi en 1999, et en 2003, fonde l’agence d’architecture FAKE Design. Arrêté par les autorités chinoises en 2011, Ai est détenu pendant 81 jours sans chef d’accusation; cette arrestation soulève un tollé international qui force les autorités à libérer l’artiste. Celui-ci vit aujourd’hui à Beijing, sous haute surveillance policière. Ses œuvres, dont Sunflower Seeds créée pour la Tate Modern ainsi que la sculpture en 4 tournée Circle of Animals: Zodiac Heads, ont rallié de nombreux partisans partout dans le monde.

SÉRIE « L’ENSEIGNEMENT DE… » 
La série s’inspire de « L’enseignement de Las Vegas » (1972), un ouvrage à grand retentissement dans lequel Robert Venturi, Denise Scott Brown et Steven Izemour analysent le symbolisme architectural et les artères commerçantes de Las Vegas afin de comprendre le phénomène de l’étalement urbain. Dans cet esprit, le CCA invite des experts pour partager le fruit de leur analyse de l’impact des conditions particulières sur l’évolution des villes.

CCA
Calendrier Activités Arts
Calendrier Octobre

Rencontres internationales du documentaire de Montréal

RIDM Programmation 2012

La 15e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) se tiendra du 7 au 18 novembre 2012 : une édition anniversaire qui célèbrera en grand le cinéma du réel et ses auteurs. 

Une centaine de films en provenance de 38 pays ont été choisis par l’équipe de programmation au cours d’un long processus et de nombreux voyages à l’étranger, afin d’offrir au public montréalais une sélection exceptionnelle.

Les RIDM ont l’honneur d’ouvrir et fermer cette édition avec les nouveaux films de grands noms du documentaire : le célèbre essayiste canadien Peter Mettler viendra présenter sa magnifique odyssée cinématographique The End of Time en ouverture du festival, et c’est la première nord-américaine de Journal de France, du documentariste français Raymond Depardon et de sa compagne Claudine Nougaret, qui clôturera l’évènement.


http://www.ridm.qc.ca/fr/programmation/films/454/cielo-gira-el
15 ans, 15 coups de cœur


Pour fêter leurs 15 ans, l’équipe des RIDM a décidé d’ouvrir ses portes à des programmateurs invités. Quinze personnalités marquantes de la vie culturelle canadienne et internationale ont choisi un documentaire qui a marqué leur vie. Les RIDM sont heureuses de présenter les documentaires favoris de Philippe Falardeau, Gael García Bernal, Frederick Wiseman, Barbet Schroeder, Agnès Varda, Patricio Guzmán, Lou Reed, Kim Longinotto, Jia Zhang-ke, Alanis Obomsawin, Gilles Jacob, Naomi Kawase, Philip Glass, Laura Poitras et Samira Makhmalbaf.


COMPÉTITION OFFICIELLE
Compétition internationale longs métrages
Quatorze longs métrages internationaux sont en compétition pour le Grand prix de la compétition internationale longs métrages, le Prix Image et le Prix Montage. On pourra y faire des découvertes hors du commun, telles que le chef d’œuvre de Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel, Leviathan, une immersion sensorielle ahurissante dans les entrailles d’un bateau de pêche industrielle; le documentaire onirique Ex Press de Jet Leyco, une balade hantée au cœur d’un chemin de fer traversant la jungle philippine; ou encore l’extraordinaire Only The Young d’Elizabeth Mims et Jason Tippet, un conte lumineux sur l’adolescence quelque part aux États-Unis. L’actualité est aussi au cœur de cette sélection, avec Comme si nous attrapions un cobra d’Hala Alabdalla, sur la caricature politique en Syrie et en Égypte, et 74 (La reconstitution d’une lutte) de Raed et Rania Rafei, sur une révolte étudiante au Liban. À noter également, le retour aux RIDM du cinéaste Régis Sauder (Nous, Princesses de Clèves) avec le très puissant Être là, portrait troublant de femmes psychiatres travaillant en prison, et celui des réalisateurs Michael Palmieri et Donal Mosher (October Country) avec Off Label, prisme sombre d’une Amérique surmédicamentée.

Compétition nationale longs métrages
Formidable année pour la production québécoise et canadienne, 2012 voit l’arrivée des nouveaux films d’auteurs locaux importants : Sylvain L’Espérance (Sur le rivage du monde), Yung Chang (The Fruit Hunters), Rodrigue Jean et Hubert Caron-Guay (L’état du monde), Hélène Choquette (Les poings de la fierté), Dominic Gagnon (Pieces and Love All to Hell) et le très regretté Magnus Isacsson (Ma vie réelle). Les jeunes cinéastes sont aussi très présents, preuve que le Québec et le Canada sont assurés d’une relève prometteuse : Melanie Shatzky et Brian Cassidy avec The Patron Saints, Amy Miller avec The Carbon Rush, Shannon Walsh avec Jeppe On A Friday (coréalisé avec la sud-africaine Arya Laloo), Caroline Martel avec Le chant des ondes ou encore Julien Fréchette avec Le prix des mots.





Compétitions internationales courts métrages et moyens métrages
Dix courts et huit moyens métrages viennent compléter la compétition officielle : des bijoux tels que le très remarqué film polonais Argentinian Lesson, le perturbant Un été avec Anton, produit par les frères Dardenne, le bouleversant Nessa en provenance d’Iran, ou le superbe film d’animation Abuelas. La production nationale sera aussi représentée dans cette sélection, notamment avec East Hastings Pharmacy, évocation originale de la toxicomanie à Vancouver mêlant théâtre et cinéma direct, et Letters from Pyongyang, un parcours intime filmé nulle part ailleurs qu’en Corée du Nord.


PANORAMA
Présentations spéciales
Dans cette section seront présentés les films les plus marquants de l’année festivalière et les dernières œuvres des grands documentaristes. On y trouvera la réjouissante série d’Agnès Varda, Agnès de ci de là Varda, le documentaire-fiction d’Apichatpong Weerasethakul présenté à Cannes cette année, Mekong Hotel, le délicieux Songs du maître du documentaire brésilien Eduardo Cutinho, ou encore le nouveau film de la cinéaste tchèque Helena Třeštíková, Private Universe, tourné sur 37 années! Nos plus grands auteurs locaux côtoieront ces célèbres cinéastes: Serge Giguère (Le Nord au cœur), Alanis Obomsawin (The People of the Kattawapiskak River) et Velcrow Ripper (Occupy Love). À ne pas manquer également, les films acclamés à travers le monde tels que 5 Broken Cameras, chronique bouleversante de l’occupation en Cisjordanie, Room 237, génial essai sur les messages cachés dans The Shining de Stanley Kubrick, ¡Vivan las Antipodas!, pur plaisir de cinéma à faire tourner les têtes, et Detropia, portrait mélancolique de Détroit réalisé par les cinéastes de Jesus Camp

Prix du jury international à Sundance et Hot Docs, The Law in These Parts est un film coup-de-poing, douloureux mais nécessaire, qui dénonce le système de justice militaire appliqué depuis 40 ans par Israël dans les territoires occupés. Enfin, pour les amateurs de musique, Charles Bradley: Soul of America est un incontournable portrait du talentueux chanteur de soul qui a commencé sa fulgurante carrière à l’âge de 62 ans!

http://www.ridm.qc.ca/fr/programmation/films/384/reminiscences-of-a-journey-to-lithuania
Horizons
Les évènements de la planète seront évoqués dans la section Horizons. Le khmer rouge et le non-violent pénètre les coulisses du premier procès international du criminel khmer rouge Duch; Far From Afghanistan couvre sous forme d’œuvre collective les différents aspects du conflit en Afghanistan; Soldier/Citizen est tourné dans un cours d’éducation civique donné aux soldats israéliens. La réalité québécoise ne sera pas en reste, avec Le Horse Palace, qui documente la fermeture d’une des dernières écuries montréalaises, et Alleluia, parcours étonnant de quatre jeunes aspirants dominicains.

Contre-courantS

ection la plus éclatée du festival, Contre-courant nous parlera aussi bien du groupe d’artistes radicaux Voina – les précurseurs de Pussy Riot – dans le film russe Tomorrow, que d’une grand-mère islandaise composant de la musique lo-fi dans son sous-sol (Grandma Lo-Fi). Far Out Isn’t Far Enough est le portrait du dessinateur de génie Tomi Ungerer, et The Punk Syndrome celui d’un groupe de punk finlandais composé d’handicapés mentaux. Le film israélien Noise est un essai délirant et paranoïaque sur l’hypersensibilité au bruit, et Wonder Women! The Untold Story of American Superheroines raconte tout ce que les féministes et les amateurs de comics ont toujours voulu savoir sur Wonder Woman.

Territoires
Volet consacré à l’environnement, Territoires sera l’occasion de découvrir de sublimes portraits de notre planète et de ses habitants. Citons notamment La nouvelle Rupert, œuvre québécoise de Nicolas Renaud magnifiquement filmée par Carlos Ferrand, Drought du mexicain Everardo Gonzalez, Le thé ou l’électricité tourné dans un petit village de l’Atlas par Jérôme Le Maire, ou encore le conte russe plein de poésie The Tundra Book - A Tale of Vukvukai, the Little Rock. Le road movie The Great Northwest, périple au cœur de l’Amérique profonde, et la comédie Low & Clear, sur les mésaventures de deux obsédés de la pêche, viendront ajouter un brin d’humour et de légèreté.

Docs 2.0
Une nouvelle section de webdocumentaires s’ajoute cette année à la programmation, avec la présentation publique et en présence des auteurs de cinq projets web : Ici, chez soi et Mes états*nordiques du Canada, 17-10-61 du fameux groupe d’artistes de rue français Raspouteam, le fascinant projet franco-allemand Portraits de frontières, et The Block en provenance d’Australie. Le public pourra vivre une expérience de navigation assistée pour découvrir comment le réel s’écrit sur la toile.


ÉVÈNEMENTS
Deux projections évènementielles présentées en collaboration avec la Cinémathèque québécoise s’ajoutent à cette sélection. Tout d’abord, les RIDM fêteront le 50e anniversaire de Pour la suite du monde avec une présentation spéciale en 35mm et en présence des artisans du film. Pour honorer le cinéaste Chris Marker disparu cette année, les RIDM montreront un documentaire de Marker inédit en Amérique, Le regard du bourreau. Ce document exceptionnel filmé par Léo Hurwitz et monté par Marker témoigne d’un moment très particulier du procès du nazi Eichmann : celui où on a montré à l’accusé le film d’Alain Resnais Nuit et brouillard. La projection sera
précédée du film de Resnais.

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grands auteurs et les nouveaux talents à découvrir. La 15e édition des RIDM se déroulera du 7 au 18 novembre 2012 à la Cinémathèque québécoise, au Cinéma Excentris, à la Grande Bibliothèque, à l’Université Concordia et au Centre Phi.

Informations : www.ridm.qc.ca / info@ridm.qc.ca
Suivez les RIDM sur Facebook et Twitter 

Doc Circuit Montréal

Calendrier Cinéma

Doc Circuit Montréal

Doc Circuit Montréal, le marché québécois du documentaire, se tiendra du 11 au 14 novembre 2012 pendant les RIDM. 

Lieu de formation, d’échanges et de développement d’affaires, l'événement réunit chaque année plus de 300 professionnels de l'industrie autour de projets novateurs et d'enjeux actuels du milieu documentaire.
Afin de générer des opportunités de réseautage et de développement d’affaires variées, Doc Circuit Montréal reçoit cette année des invités en provenance de France, de Suisse, d’Allemagne, de Finlande, du Mexique, des États-Unis et du Canada. Plus d’une trentaine de représentants d’importantes chaînes de télédiffusion et de compagnies de distribution, des producteurs européens, des spécialistes et consultants, ainsi que sept représentants de festivals sont attendus.


En plus de la présence des représentants de la majorité des chaînes de télédiffusion et de compagnies de distribution du Québec et du Canada, Doc Circuit Montréal accueillera de nouveaux participants. Nous sommes heureux de confirmer la présence de : Luciano Barisone (Visions du Réel), Hussain Currimbhoy (Sheffield Doc/Fest), Elena Fortes (Festival Ambulante), Terry McEvoy (Vancouver International Film Festival) et Sky Sitney (Festival Silverdocs), Christian Cools (ARTE G.E.I.E.), Michel Pelletier (Explora, Radio-Canada ), Murray Battle (Knowledge), Jennifer Pressel (Link Media), Pierre-Mathieu Fortin (Internet et Services Numériques, Radio-Canada), Sarah Jane Flynn (Shaw Media), Marguerite Pigott (Super Channel), ainsi que les producteurs européens Michel David (Zeugma Films, France), Heino Deckert (Ma.ja.de., Allemagne), Susanne Guggenberger (Mira Film, Suisse), Sami Jahnukainen (Mouka Filmi, Finlande), Vadim Jendreyko (Mira Film, Suisse) et Estelle Robin You (Les Films du Balibari, France).

Plusieurs nouveautés sont au menu cette année. Doc Circuit Montréal accueillera notamment une délégation de six producteurs européens qui participeront à une journée vouée à la coproduction internationale. Ce sera également l’occasion de lancer le premier Rough Cut Lab, activité pratique qui permettra à un projet documentaire en phase de montage de bénéficier des recommandations d’un monteur d’expérience, soit, cette année, Joe Bini, fidèle collaborateur du cinéaste Werner Herzog (Grizzly Man, Cave of Forgotten Dreams et The Bad Lieutenant, entre autres). Compte tenu de leur succès suscité l’année dernière, plusieurs activités sont également de retour, notamment le Pitch Cuban Hat et la table ronde du circuit des festivals.


Pour consulter la programmation complète et pour vous inscrire, visitez le site web des RIDM. Réservez vos places !



Toutes les activités de Doc Circuit Montréal se tiendront à la Cinémathèque québécoise 

(335, boulevard de Maisonneuve Est), au Goethe-Institut (1626, boul. St-Laurent, bureau 100)  ainsi qu’à la Grande Bibliothèque (475, boulevard de Maisonneuve Est).

Source : RIDM


RIDM Programmation 2012


Calendrier Cinéma

mardi 23 octobre 2012

Les Rythmes au Féminin du mois de NOVEMBRE



Nuits d’Afrique toute l’année vous invite à la découverte de personnalités féminines exceptionnelles à travers la programmation de sa série RYTHMES AU FÉMININ DU MOIS DE NOVEMBRE, tous les jeudis à 21h au Club Balattou.

Trio Hélène Engel
 Jeudi 1er novembre à 21h – Club Balattou
Chansons juives du monde… et même de France
Helene Engel nous a fait goûter les saveurs exotiques ou familières de nombreuses cultures juives par le biais de la musique et de ses interprétations généreuses. Cette année, elle innove et incorpore un grand nombre de textes en français de différents auteurs et compositeurs, dont Danielle Messia.
Le Trio Hélène Engel nous propose ces inédits et ces créations en primeur au Balattou avant de les offrir à ces « maudits français », vers qui le trio partira en tournée trois jours après !...
La richesse de la tradition et la vitalité de la création se côtoient dans ce spectacle. Le soufflet de l’accordéon halète, les doigts virevoltent sur les touches, les cordes vibrent, l’archet du violon palpite et la voix s’envole, libre et fière. De la joie à la tristesse, du désespoir à l'espérance, tout le registre des émotions humaines s'exprime à travers les rythmes et les mélodies de ce trio féminin.
Embarquez avec Hélène Engel (chant et guitare), Mélanie Bergeron (accordéon) et Marie-Neige Lavigne (violon).

Concert Hommage à Christine Ann Atallah
Jeudi 8 novembre à 21h – Club Balattou
Une soirée aux couleurs jazz, pop et musique du monde en mémoire d’un grande artiste
C’est Zouhier « Ziggy » Abou Assaleh, fidèle ami de la regrettée chanteuse, qui est à l’origine de cette soirée exceptionnelle, regroupant un plateau de plus de 15 artistes en une soirée hommage à la diva disparue soudainement le 29 octobre 2011.
Pour honorer la mémoire de Christine Atallah, et nous procurer une soirée de grande qualité musicale, aux couleurs de jazz, de pop et de musique du monde, Zouhier Abou Assaleh a réuni une superbe programmation d’artistes sur la scène du Balattou :
· le pianiste argentin de renommée internationale Victor Simon, avec son invitée Véronique Poulin
· le légendaire pianiste Billy Georgette
· la chanteuse de jazz Patti Payne, de l'ensemble Viva Nova
· le groupe Tongue & Groove, d'Ottawa (Maren Molthan et Brian Downey et Laszlo « Pedro » Ullman
· Lanisa Farnswoth, chanteuse
· Coral Fae, chanteuse
· Les Bassalindos, le groupe de Christine Atallah : Danny McLaughlin, François Lalonde, Danick Tardif, avec les chanteuses invitées :Caroline Des Rosiers, Lanisa Farnswoth et Zalfa Chelhot.
Mamselle Ruiz
Jeudi 15 novembre à 21h – Club Balattou
Duo acoustique
Mamselle Ruiz, qui vit à Montréal depuis trois ans, témoigne d’un riche parcours, qui l’a menée de Mexico aux Caraïbes puis à Montréal, en passant par le Palais Montcalm de Québec, où elle fit l’ouverture de la chanteuse mexicaine Lila Downs. Cette trajectoire lui inspire un métissage Nord-Sud que l’on retrouve dans son album Maíz, avec lequel elle parcourt maintenant la province.
Tantôt festive, tantôt romantique, imprégnée de jazz et de rythmes latin, la musique de Mamselle Ruiz unit des styles tels que le Folklore mexicain, le Boléro, la Samba, le Songo, le Funk et la Bossanova.
Pour la scène intime du Balattou, Mamselle a élaboré un duo acoustique où elle sera accompagnée par son guitariste chevronné, Dominic Gamelin. Majoritairement en espagnol, le spectacle contient aussi des chansons en français, en anglais et en portugais. La voix profonde et texturée de la ravissante auteure mexicaine se fusionnera aux harmonies de deux guitares et fera vivre aux auditeurs une vaste gamme d’émotions.
Infos, musique et vidéos :
Angélique Duruisseau
Jeudi 22 novembre à 21h – Club Balattou
Best musical of 70’
Angélique Duruisseau est un phénomène. Créative, puissante, inventive, elle mène de main de maître son InAndOutBand, qui groove sur un large éventail de styles, du jazz à la samba, du rock à l’électro, en passant même par le métal !
Elle nous a épaté avec son Edith Piaf World Beat mené tambour battant, réinterprétant Piaf en nous faisant même oublier Édith, tant la surprise et la qualité étaient au rendez-vous, un vrai feu d’artifices !
Sexy, juste, cette québécoise à la voix incroyable, compositrice et interprète énergique, se pose là aussi dans le créneau de la musique du monde tant la variété de ses styles et de ses textes nous fait voyager. Elle nous a concocté pour son Rythmes au Féminin de novembre une autre de ses surprises, qui ira des 70’ au Queen’s Tribute. Mais chut ! Il faut lui demander …

Marie-Soleil Bélanger & Roberto Villanueva
Jeudi 29 novembre à 21h – Club Balattou
Mosaïco Latino
Musicienne violoniste jazz et musique du monde, Marie-Soleil Bélanger a accompagné Richard Desjardins, Laurence Jalbert, Yves Desrosiers, Fanfare Pourpour, Ragleela, Moulin à Musique, Dan Bigras et Plume Latraverse. Enseignante en violon pop-jazz au Cégep, membre fondatrice du groupe Hélico, Marie-Soleil ajoute à la scène jazz et sa créativité nomade a une vocation de communication.
Elle se produira, avec Roberto Villanueva à la guitare, pour une Mosaïque Latine au Club Balattou. Roberto Villanueva, musicien autodidacte originaire du Mexique, a œuvré dans la musique populaire au Mexique. Cet auteur-compositeur s’inspire des musiques du monde, à la guitare et au chant. Depuis deux ans qu’ils jouent en duo, Marie-Soleil et Roberto vont interpréter leurs propres compositions, ainsi que des standards avec leurs arrangements, donnant une touche latine à Brassens et Trenet.