mardi 10 janvier 2012

LIVRES : Marie-Anne . La vie extraordinaire de la grand-mère de Louis Riel


Le courage d'une femme
Marie-Anne Lagimodière est l'une des femmes les plus extraordinaires du XIXe siècle, courageuse, impétueuse et téméraire, plus grande que nature !

Résumé descriptif


Louis Riel, le fameux métis réformateur et martyr de l'Ouest Canadien, était le petit-fils préféré de cette femme exceptionnelle, première femme d'origine européenne à partir avec son mari en canots d'équipage et à traverser fleuves, lacs, rivières, portages et forêts pour vivre avec lui et leur descendance dans les grandes prairies canadiennes.


Première femme blanche dans l'Ouest canadien
Aucune femme blanche n'avait jamais affronté le pays sauvage s'étendant à l'ouest du fleuve Saint-Laurent avant qu'elle ne décide d'accompagner dans ses aventures son mari Jean-Baptiste Lagimodière, un fameux coureur des bois. L'expédition traversera près de 3000 km en canot, affrontant de dangereux rapides, des portages fastidieux et de terribles tempêtes sur le chemin de la rivière Rouge... pour arriver au plus fort d'un conflit armé entre la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Un apprentissage de tous les instants
Marie-Anne connaîtra la famine des postes de traite et l'abondance des prairies; elle vivra au sein des communautés autochtones et apprendra à tanner le cuir et à préparer le pemmican, maîtrisant au passage les dialectes cri et ojibwé. Sa longue vie lui permettra d'être un témoin privilégié du progrès, en nombre et en puissance, de la colonie de l'Ouest, dont sa descendance peuple encore aujourd'hui le territoire.

Une aventure de milliers de kilomètre sans autoroutes, sans bateaux motorisés
Ce livre raconte toute l'épopée de Marie-Anne Lagimodière de manière addictive - on n'arrive pas à déposer cet ouvrage, fruit de recherches et rempli de citations vivantes, une longue et passionnante aventure dans un Canada qui n'était pas encore entièrement «découvert» et où habitaient plusieurs peuples amérindiens qui sont décrits selon leurs caractéristiques selon qu'ils étaient en contact avec Marie-Anne laquelle fit l'objet de nombreux écrits.

Un ouvrage descriptif
De page en page, on se nourrit d'information sur les arbres, les cours d'eau, les peuples, les habitations autant européennes qu'indiennes, les emplois disponibles selon «la race» et autres considérations, l'alimentation et l'habillement des uns et des autres, les hommes blancs qui épousaient des Amérindiennes selon la façon du pays, les moustiques et mouches noires, les casseroles, la configuration des forts érigés pour le commerce des fourrures, l'importance du castor, les animaux qu'on y trouvait et les variables affectant la valeur de leur fourrures, le territoire, quelques chansons du folklore d'époque, les peuples autochtones Hurons, Iroquois, Cris, Anishnabes, Ojibwés, Sauteux, Sioux, Dakotas, les forts Pembina, Winnipeg, Edmonton, les personnages James Bird, Dollard des Ormeaux, Radisson... Bref, un ouvrage formidablement descriptif sur le XIXe siècle au Québec et aussi dans l'Ouest canadien. Quelques cartes accompagnent le lecteur dans ce document passionnant.

L'AUTEURE
Maggie Siggins est l'auteure de dix livres, parmi lesquels figurent Revenge of the Land. A Century of Greed, Tragedy, and Murder on a Saskatchewan Farm, qui a remporté le Prix du Gouverneur général, et Riel. A Life of Revolution. Madame Siggins est aussi vice-présidente de 4 Square Entertainment et a produit et écrit pour la télévision.

Marie-Anne . La vie extraordinaire de la grand-mère de Louis Riel est une biographie impossible à déposer avant d'en avoir parcouru les 288 pages.

EXTRAITS

« En 1791, on ne dépensa dans le commerce de la fourrure que seize livres pour en gagner quatre-vingt-huit mille »  (p. 45)

« En un instant, le soleil se mit à briller et le ciel fut aussi bleu qu'un oeuf de merle. » (p. 65)

« Elle s'enfonçait parfois jusqu'aux cuisses dans la neige profonde, qui recouvrait même quelquefois son ventre rond. Elle était gelée, épuisée et elle avait la nausée. Elle prit peur que le bébé ne meure ici, avant même d'être né. » (p. 101)

« Le 2 mai 1670, le roi Charles II accorda au prince et à neuf de ses compagnons d'aventure une charte royale leur donnant des droits exclusifs de traite dans la région de la Baie d'Hudson et de son bassin hydrographique, une étendue difficilement imaginable de 7,7 millions de kilomètres carrés, couvrant le tiers du Canada actuel, et qui devint la terre de Rupert. » (p. 123)

« Marie-Anne considéra toujours les deux semaines de voyage vers Fort Edmonton comme la pire expérience de sa vie. » (p. 131)

« Bien que les deux compagnies aient mené une politique de féroce rivalité, les postes de traite furent construits côte à côte, seul un mur mitoyen les séparant. Il y avait de bonnes raisons à cela - les petits négociants indépendants du Bas-Canada pourraient ainsi être éliminés... » (p. 135)

« Mais, au moment de sa retraite, le commis quitta sa famille sans même un mot. Il rentra à Plymouth et épousa une Anglaise, avec cérémonie religieuse à l'église. » (p. 136)

« Les Indiens étaient généralement grands et bien bâtis, avec de gros traits symétriques et des sourcils épais [...] Tous [teignaient leur corps et leurs vêtements d'un mélange rouge de jus de baies et de poudre écrasée, et ils s'appliquaient sur le visage une substance grise et brillante. Ils étaient vraiment différents des amies proches de Marie-Anne, les Cries épouses des partenaires de Jean-Baptiste. » (p. 139)


ÉDITEUR INNOVANT
Marie-Anne . La vie extraordinaire de la grand-mère de Louis Riel est publié chez Septentrion qui permet une recherche par mots clés à partir de leur site Internet. L'ouvrage est disponible en format papier ou PDF.

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