Un roman de Carmen Robertson
Une femme, Québécoise, a des hauts et des bas, comme l'encre qui marque en relief chaque lettre imprimée sur chacune des pages de ce roman. Tous les chapitres de sa vie se bousculent dans sa tête alors qu'elle vient de perdre sa soeur engouffrée dans un accident d'avion. Et ça lui vient d'où à elle ces rages qui surgissent tout aussi violemment? De sa mère qui n'est pas sa vraie mère mais une usurpatrice? Et pourquoi son frère est-il toujours aussi stupide ou méchant et pourquoi sa soeur aînée était-elle toujours si attentive et sensible à ses états d'âme ?
La fugueuse
Elle fugue, Léa, non seulement de la maison mais surtout d'elle-même et de son quotidien. Elle a une si piètre opinion d'elle-même, amis ou famille n'ont pas intérêt à l'épier ou à lui passer des commentaires, encore moins lui faire la morale. Elle a une rage en elle qui la ronge et qui ronge sa vie. Elle, qui est persuadée que les autres savent parfaitement passer outre leur handicap, n'arrête pas de s'apitoyer sur son être ; elle n'arrive pas à passer outre... quoi au juste ?
Paysages
Le caractère sombre du personnage principal constraste avec les paysages radieusement décrits par cette auteure.
À propos de l’auteure…
Carmen Robertson habite à Québec. Depuis 2006, elle se consacre entièrement à l’écriture après avoir travaillé pendant plusieurs années en orientation scolaire et professionnelle. La fugueuse est son premier roman.
EXTRAITS
« Pourtant, le gouffre dans lequel cette mort la plonge est trop profond, le vertige qu'elle déchaîne, trop absolu. Et c'est la nuit. » (p. 18)
« Le fleuve Saint-Laurent coule loin de Peggy's Cove, mais les eaux n'ont pas de frontières et celles-ci finiront bien par se mélanger à celles qui recèlent les débris de sa soeur et, du même coup, les gravats de sa propre vie. » (p. 19)
« Et ces bruits, enveloppants, nombreux, disparates, le beuglement des vaches et des veaux qu'on a séparés et qui se réclament, le tambourinage des sabots sur le ciment,... » (p. 45)
« Sa chambre est un bateau perdu dans la mer déchaînée d'une enfance qu'elle a longtemps crue heureuse et qui lui apparaît aujourd'hui tourmentée et chaotique. » (p. 83)
« Tu gardes résolument les yeux baissés sur des notes invisibles à ton regard aveugle. » (p. 121)
« Il te faut un homme et ça presse ! » (p. 166)
Accéder à la fiche du livre ou acheter en ligne sur le site de Guy Saint-Jean Éditeur
Une femme, Québécoise, a des hauts et des bas, comme l'encre qui marque en relief chaque lettre imprimée sur chacune des pages de ce roman. Tous les chapitres de sa vie se bousculent dans sa tête alors qu'elle vient de perdre sa soeur engouffrée dans un accident d'avion. Et ça lui vient d'où à elle ces rages qui surgissent tout aussi violemment? De sa mère qui n'est pas sa vraie mère mais une usurpatrice? Et pourquoi son frère est-il toujours aussi stupide ou méchant et pourquoi sa soeur aînée était-elle toujours si attentive et sensible à ses états d'âme ?
La fugueuse
Elle fugue, Léa, non seulement de la maison mais surtout d'elle-même et de son quotidien. Elle a une si piètre opinion d'elle-même, amis ou famille n'ont pas intérêt à l'épier ou à lui passer des commentaires, encore moins lui faire la morale. Elle a une rage en elle qui la ronge et qui ronge sa vie. Elle, qui est persuadée que les autres savent parfaitement passer outre leur handicap, n'arrête pas de s'apitoyer sur son être ; elle n'arrive pas à passer outre... quoi au juste ?
Paysages
Le caractère sombre du personnage principal constraste avec les paysages radieusement décrits par cette auteure.
À propos de l’auteure…
Carmen Robertson habite à Québec. Depuis 2006, elle se consacre entièrement à l’écriture après avoir travaillé pendant plusieurs années en orientation scolaire et professionnelle. La fugueuse est son premier roman.
EXTRAITS
« Pourtant, le gouffre dans lequel cette mort la plonge est trop profond, le vertige qu'elle déchaîne, trop absolu. Et c'est la nuit. » (p. 18)
« Le fleuve Saint-Laurent coule loin de Peggy's Cove, mais les eaux n'ont pas de frontières et celles-ci finiront bien par se mélanger à celles qui recèlent les débris de sa soeur et, du même coup, les gravats de sa propre vie. » (p. 19)
« Et ces bruits, enveloppants, nombreux, disparates, le beuglement des vaches et des veaux qu'on a séparés et qui se réclament, le tambourinage des sabots sur le ciment,... » (p. 45)
« Sa chambre est un bateau perdu dans la mer déchaînée d'une enfance qu'elle a longtemps crue heureuse et qui lui apparaît aujourd'hui tourmentée et chaotique. » (p. 83)
« Tu gardes résolument les yeux baissés sur des notes invisibles à ton regard aveugle. » (p. 121)
« Il te faut un homme et ça presse ! » (p. 166)
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