mercredi 12 juin 2013

Marie Trintignant, la grâce perdue

Du 3 au 20 juillet à la Cinémathèque Québécoise

Marie Trintignant nous quittait il y a dix ans dans des circonstances tragiques de violence conjugale extrême de la part de son conjoint / ami de coeur / petit ami / amoureux, conférant une aura des plus précieuses aux images qu’elle nous a léguées.

De ses débuts au cinéma au côté de son père Jean-Louis Trintignant dans les films de sa mère Nadine jusqu’à l’ultime Janis et John (Samuel Bencherit, 2003, présenté le samedi 13 juillet à 19h), l’actrice aura participé à quelques soixante films.

D’une beauté et d’une grâce inconsciente, on se souvient de sa voix rauque et de son regard assoupi, portant comme peu d’actrices la fantaisie et un mal-être très contemporain, fait d’absence et de décalage.

La Cinémathèque québécoise présente donc neuf titres tirés de ses collections notamment ses collaborations avec Claude Chabrol (Betty et Une affaire de femmes), et Michel Deville (Nuit d’été en ville).


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