jeudi 30 janvier 2014

CCA : EXPOSITION La photographie de la ville arabe au 19e siècle

Au CENTRE CANADIEN D’ARCHITECTURE

Du 30 janvier au 25 mai 2014

L'exposition tout à fait inédite présente
les débuts de la photographie au Moyen-Orient
REGARD SUR LES PANORAMAS, LES RUES ET LES MONUMENTS.

Entrevue vidéo à venir !

La photographie de la ville arabe au 19e siècle
Exposition au Centre Canadien d'Architecture, Montréal


L’approche curatoriale réexamine l’imagerie largement diffusée et souvent négative qui a contribué à façonner les perceptions du monde oriental comme un monde synonyme de chaos et de désordre, d’insalubrité et d’incapacité à s’autogouverner. Apportant une lecture contemporaine à l’étude des panoramas, monuments et paysages urbains, l’exposition offre un virage morphologique, en analysant l’architecture et l’urbanisme au Moyen-Orient.

L’exposition s’articule autour d’une introduction sur L’Imaginaire orientaliste, et se développe à partir d’un corpus thématique intitulé Regarder derrière le voile qui offre plusieurs interprétations de la ville.

Une cinquantaine de photographies tirée de la collection du CCA sont présentées et exposées sous la forme d’images individuelles, de planches détachées, d’albums et de portfolios, qui présentent les principales villes arabes du 19e siècle dont Le Caire et Damas. Parmi ces images, on reconnaîtra les toutes premières méthodes d’impression et de diffusion photographiques : papiers salés, papiers albuminés, tirages photomécaniques, plaques pour lanternes de projection et cartes stéréoscopiques. Il est à noter que ces photographies font partie d’un corpus plus important sur le Moyen-Orient. Leur acquisition au tout début de la formation de la Collection du CCA (dans les années 70 et 80), témoigne de leur valeur et pertinence pour l’institution.

La sélection de photographies livre un portrait de la réalité urbaine et de l’organisation de la ville telles qu’elles existaient il y a un siècle et demi, et fait apparaître une nette distinction entre le territoire public – halal, ce qui est permis ou profane -, et le haram – le privé, l’interdit ou la sphère du sacré. Comme l’explique Correia, « cette dichotomie est présente à tous les niveaux de la culture islamique et donc dans l’organisation de la ville depuis ses frontières jusqu’à ses voies et à ses constructions ».


LE COMMISSAIRE D’EXPOSITION

Jorge Manuel Simão Alves Correia est un enseignant, un auteur prolifique et un chercheur titulaire d’un doctorat en architecture (Histoire de l’architecture et de l’urbanisme) de la Faculdade de Arquitectura da Universidade do Porto (FAUP). Depuis 2011, il est professeur associé de l’école d’architecture de l’Université de Minho (Escola de Arquitectura da Universidade do Minho – EAUM) et enseigne l’histoire de l’architecture, avec des cours comme L’Expansion portugaise : architecture et urbanisme, ou La Ville islamique. Depuis 2009, il est membre de l’École scientifique et des Conseils pédagogiques de l’EAUM. Jorge Correia a participé à l’édition 2012-2013 du programme d’accueil de chercheurs du CCA, dans le cadre duquel il a présenté l’année dernière au CCA, un séminaire intitulé Perceptions cachées de la ville « islamique » dans les débuts de la photographie.


GRAPHISME ET CONCEPTION DE L’EXPOSITION

L’équipe curatoriale du CCA a développé la conception de l’exposition. Le graphisme a été créé par la graphiste Tamzyn Berman de l’Atelier Pastille Rose à Montréal.


PROGRAMMES PUBLICS EN RAPPORT AVEC L’EXPOSITION

Un séminaire public gratuit présenté par le commissaire de l’exposition Jorge Correia – animé par Fabrizio Gallanti, Directeur associé des Programmes publics - se tiendra le jour de l’ouverture de l’exposition le jeudi 30 janvier à 18h. Le séminaire sera suivi d’une soirée de vernissage de 19h à 21h30, avec une sélection musicale de Zac DeCam, ingénieur du son, musicien et DJ de Montréal, dont le groupe Geneseo est nominé aux GRAMMY Awards 2014.


LE CCA

Le CCA est un centre de recherche et un musée international fondé en 1979 avec la conviction que l’architecture est d’intérêt public. Fort de ses vastes collections, le CCA est un chef de file dans l’avancement du savoir, de la connaissance et de l’enrichissement des idées et des débats sur l’architecture, son histoire, sa théorie, sa pratique ainsi que son rôle dans la société.

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