Du 21 au 27 novembre prochain, le public montréalais pourra se réjouir de découvrir en grande première nord-américaine la folie jubilatoire des Chiens de Navarre. Plébiscité par la critique et le public européens, ce collectif français présentera leur plus récente création Quand je pense qu’on va vieillir ensemble.
Cette meute complètement déjantée dirigée par Jean-Christophe Meurisse offrira une pièce explosive, aussi engagée qu’enragée, sur l’énergie du désespoir. Inspirés par le puissant texte Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman, les huit interprètes sanguinolents sont prêts à tout pour s’accrocher à ce qu’il leur reste de vie à vivre. Comme l’explique Jean-Christophe Meurisse, Les Chiens de Navarre tentent l’expérience spectaculaire de la réconciliation avec soi-même pour mieux interroger l’enfant triste qui claque des dents en nous.
Les interprètes jouent avec tout, avec la misère affective, avec le désarroi social, avec le sexe comme avec une peluche, c’est osé et parfois très déculotté. Parodie de film, lip-synch, compétition de pétanque, sketchs burlesques, tout est bon pour pulvériser les conventions de la représentation et toutes les injonctions au bonheur qui nous sont faites. Mais, en convoquant le grotesque et l’absurde, ce collectif de huit comédiens réussit le tour de force de révéler les plus pures vérités sur nos amours et nos solitudes modernes. Au contact de cette meute plus mordante que méchante, le spectateur est tour à tour décoiffé, attendri, interpellé, hilare, mais jamais indifférent. En une dizaine d’années, le collectif Les Chiens de Navarre a su imposer ses créations dont les scénarios laissent place à l’improvisation, d’où l’énergie brute qui s’en dégage.
Un rendez-vous à ne pas manquer!
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