8 au 26 mars 2016
Théâtre Aux Écuries
Huit personnages vivent dans des cabanes autour d’un lac, au milieu d’une forêt. Des femmes et des hommes qui ont des chenilles, des papillons, des peuples en migration dans le ventre et dans les jambes. Un décès soudain bouleverse l’équilibre de cette communauté hermétique, enfermée dans l’immensité du territoire qui l’entoure. Vient alors le temps de faire un choix : rester ou partir, changer les choses de l’intérieur ou rebâtir ailleurs.
Du 8 au 26 mars, Steve Gagnon et le Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline mettront en scène un texte plus grand que nature, où la collectivité sera mise à mal par la recherche d’identité.
Fendre les lacs propose un véritable retour aux sources : retour à la terre et communion avec l’environnement, retour à une société où les gens osent se parler en face, retour à un langage plus large, dont l’écho perdure et traverse les peuples et le temps. Par les sujets qu’il aborde et, surtout, par sa manière de les traiter, ce projet met en valeur la lenteur, la nature et la poésie, trois éléments pratiquement enrayés de notre mode de vie contemporain. On y parle du temps qui passe plus vite qu’on ne pense, de l’absence et de la peur stupide que nous avons de nous tromper.
Les personnages, vulnérables, paumés et métissés, ont quelque chose de très tchékhovien. Ils ont beaucoup de potentiel mais, malgré leur jeunesse, leur énergie et le fait que l’avenir leur appartient, ils passent leur temps à dire qu’ils sont malheureux sans jamais rien tenter pour sortir de leur marasme. Métaphore de l’enfermement dans lequel nous vivons tous à des degrés divers, la pièce est donc aussi et surtout une invitation à l’action.
Par la poésie, cette pièce cherche à montrer que rien n’est impossible puisque la réalisation de nos rêves n’est bien souvent qu’une simple question de volonté.
TEXTE ET MISE EN SCÈNE STEVE GAGNON
INTERPRÉTATION
MARIE-JOSÉE BASTIEN, PIERRE-LUC BRILLANT, VÉRONIQUE CÔTÉ, KARINE GONTHIER-HYNDMAN, RENAUD LACELLE-BOURDON, FRÉDÉRIC LEMAY, GUILLAUME PERREAULT et CLAUDIANE RUELLAND
DRAMATURGIE JEAN-MICHEL GIROUARD et CHANTAL POIRIER
ASSISTANCE à la M.E.S ADÈLE SAINT-AMAND
DÉCORS MAUDE AUDET et MARIE-RENÉE BOURGET HARVEY
COSTUMES JENNIFER TREMBLAY
MUSIQUE UBERKO
ÉCLAIRAGES MARTIN SIROIS
UNE COPRODUCTION du THÉÂTRE JÉSUS, SHAKESPEARE et CAROLINE
Théâtre Aux Écuries
Huit personnages vivent dans des cabanes autour d’un lac, au milieu d’une forêt. Des femmes et des hommes qui ont des chenilles, des papillons, des peuples en migration dans le ventre et dans les jambes. Un décès soudain bouleverse l’équilibre de cette communauté hermétique, enfermée dans l’immensité du territoire qui l’entoure. Vient alors le temps de faire un choix : rester ou partir, changer les choses de l’intérieur ou rebâtir ailleurs.
Du 8 au 26 mars, Steve Gagnon et le Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline mettront en scène un texte plus grand que nature, où la collectivité sera mise à mal par la recherche d’identité.
Fendre les lacs propose un véritable retour aux sources : retour à la terre et communion avec l’environnement, retour à une société où les gens osent se parler en face, retour à un langage plus large, dont l’écho perdure et traverse les peuples et le temps. Par les sujets qu’il aborde et, surtout, par sa manière de les traiter, ce projet met en valeur la lenteur, la nature et la poésie, trois éléments pratiquement enrayés de notre mode de vie contemporain. On y parle du temps qui passe plus vite qu’on ne pense, de l’absence et de la peur stupide que nous avons de nous tromper.
Les personnages, vulnérables, paumés et métissés, ont quelque chose de très tchékhovien. Ils ont beaucoup de potentiel mais, malgré leur jeunesse, leur énergie et le fait que l’avenir leur appartient, ils passent leur temps à dire qu’ils sont malheureux sans jamais rien tenter pour sortir de leur marasme. Métaphore de l’enfermement dans lequel nous vivons tous à des degrés divers, la pièce est donc aussi et surtout une invitation à l’action.
Par la poésie, cette pièce cherche à montrer que rien n’est impossible puisque la réalisation de nos rêves n’est bien souvent qu’une simple question de volonté.
TEXTE ET MISE EN SCÈNE STEVE GAGNON
INTERPRÉTATION
MARIE-JOSÉE BASTIEN, PIERRE-LUC BRILLANT, VÉRONIQUE CÔTÉ, KARINE GONTHIER-HYNDMAN, RENAUD LACELLE-BOURDON, FRÉDÉRIC LEMAY, GUILLAUME PERREAULT et CLAUDIANE RUELLAND
DRAMATURGIE JEAN-MICHEL GIROUARD et CHANTAL POIRIER
ASSISTANCE à la M.E.S ADÈLE SAINT-AMAND
DÉCORS MAUDE AUDET et MARIE-RENÉE BOURGET HARVEY
COSTUMES JENNIFER TREMBLAY
MUSIQUE UBERKO
ÉCLAIRAGES MARTIN SIROIS
UNE COPRODUCTION du THÉÂTRE JÉSUS, SHAKESPEARE et CAROLINE
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