OMNIBUS
Maîtrise d’oeuvre : Jean Asselin, Réal Bossé, Sylvie MoreauDistribution : Jean Asselin, Audrey Bergeron, Pascal Contamine, Sylvie Moreau, Bryan Morneau, Émilie Sigouin
Scénographie/Costumes : Charlotte Rouleau
Lumières : Mathieu Marcil | Musique : Ludovic Bonnier | Assistanat, Alexandre Lang
Du 21 octobre au 15 novembre 2014 à Espace Libre
Du mardi au samedi à 20h | les 24 et 30 octobre à 19h
http://www.mimeomnibus.qc.ca/compagnie/spectacles/rue-fable
Activités parallèles (Entrée libre)
VENDREDI - ENTRETIEN_24 octobre 2014 [ À la suite de la représentation de 19h ]
Rencontre avec l’équipe artistique animée par Paul Lefebvre
JEUDI - DISCUSSION_30 octobre 2014 [ À la suite de la représentation de 19h ]
Entretien thématique animé par Geoffrey Gaquère
2014-2015: saison du renouveau « ... donner à voir ce qui excite l’oeil... et la pensée. »
La nouvelle direction artistique tricéphale ASSELIN-BOSSÉ-MOREAU vous dévoile sa première maîtrise d’oeuvre commune : après s’être emparés de grandes oeuvres de Shakespeare ou de Jean Racine ces dernières années, ces collaborateurs de longue date s’immergent dans la création pure, imputables désormais du Quoi et du Comment de la créature théâtrale qu’ils mettront au monde. La triade fabuleuse est donc heureuse de vous présenter son premier-né: RUE FABLE...
UNE RUE. LA RUE FABLE...
Y fabuler un espace de transhumance, mais aussi de transgression. C’est drôle. La vie y est trop vive pour que les mots la raconte; c’est dans sa langue natale que les corps et leurs comportements y parlent à l’âme.
SIX VOISINS, SIX ADRESSES ; UNE INVITATION AU VOYEURAGE...
Lola Lipop (Sylvie Moreau), Tite en Crisse (Audrey Bergeron), Cible (Émilie Sigouin) , Miguel Azores (Pascal Contamine), Bob Morning (Brian Morneau) et Monsieur Maxime (Jean Asselin). Six personnages pas platement réalistes, mais fabuleusement vrais. La vie qui s’écoule au rythme des grands offices de la nature que sont les saisons. Si les acteurs constituent le matériau substantiel de la représentation théâtrale, ils n’en existent pas moins dans un environnement spécifique déterminant. Sur RUE FABLE, les propriétés de cet environnement sont la naïveté, l’illustration, un côté bande dessinée. Pas techno pour 5¢, mais artificiel. La musique, très présente, se fait romantique, nostalgique, harmonieuse... la p’tite musique intérieure de nos six personnages.
Quant à la scénographie, imaginez un dessin d’enfant tracé au sol avec de la craie. Un enfant dont l’imagination pallierait à ces machines théâtrales à grand déploiement qui font pâlir le créateur même de l’univers. L’imagination! C’est ce qu’OMNIBUS donne à voir.
COMME UN GANT RETOURNÉ, RUE FABLE RÉVÈLE L’ES PACE DU DEDANS .
À l’instar d’iconoclastes prédéceseurs tels que Jabbarnack!, Burlesque ou encore Rêves, chimères et mascarades, cette nouvelle création d’OMNIBUS fait sans doute parfois preuve d’une ironie cruelle, mais toujours bienveillante; une observation critique du comportement qui refuse le cynisme.
RUE FABLE donne à voir une réalité toute autre que de surface, des impondérables ou des invisibles que les mots, eux, ne pourraient pas, n’oseraient même pas traduire... pas disable: l’onirisme de ces rêves qu’on ne parvient à extirper de leur nuit.
SUR LE TABLEAU NOIR DU MALHEUR, IL DESSINE LE VISAGE DU BONHEUR
(Extrait du poème Le cancre de Jacques Prévert)
Info : http://www.mimeomnibus.qc.ca/compagnie/spectacles/rue-fable
BILLETTERIE | 514-521-4191 ou achat en ligne au espacelibre.qc.ca
TARIFS | Régulier_32$ | 30 ans et moins_25$ | Tarif PréVoir_24$* ;
Groupe (10 personnes et plus)_22$/l’unité
*Tarif PréVoir : Tarif valable pour les représentations du 21 au 25 octobre.
Disponible jusqu’au jour de la Première, dans la limite des places disponibles.
OMNIBUS le corps du théâtre | Mission artistique
...de l’art du corps au corps du théâtre...
OMNIBUS le corps du théâtre et l’École OMNIBUS théâtre corporel transmettent une vision de la pratique théâtrale où l’acte se conjugue au verbe avec une égale éloquence à l’intérieur de partis-pris esthétiques radicaux. Sur le plan philosophique, à l’hégémonie individualiste ambiante – sincérité, témoignage, réalisme – les deux entreprises artistiques opposent un parti-pris citoyen – transposition, vérité, artifice. Dans un environnement culturel où le corps est gymnaste plutôt que poète, virtuose plutôt que pensif, explicatif plutôt qu’expressif, notre credo fait école. On a vu du théâtre sans costume, sans décor, voire sans texte mais, puisqu’il ne l’a jamais désertée, nous postulons la primauté du corps sur tous les autres locataires de la scène ; sa substance par rapport à son accident, la littérature. Rien de moins donc que le corps du théâtre. Aussi le mime revendique le statut de genre dont la danse, art du mouvement, est une espèce. Rien de moins donc que l’art du corps. ...une technique moderne au service d’une dramaturgie actuelle
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