Le Musée des
beaux-arts de Montréal présente, en
collaboration avec le Musée des beaux-arts
de la Nouvelle-Écosse, une exposition bilan
de l’artiste Marion Wagschal : portraits,
souvenirs, fables, du 8 avril au 9 août 2015.
Regroupant près de trente tableaux réalisés
entre 1971 et 2014, la présentation permet
de retracer la carrière de cette peintre
audacieuse qui a privilégié le genre du
portrait et les formes allégoriques de la
représentation à une période où l'histoire
de l’art priorisait le récit de l’abstraction par
rapport à celui de la figuration. Il s’agit de la
première exposition monographique de la
Montréalaise dans un musée québécois.
Ce projet replace les grands jalons de la peinture de Wagschal dans un contexte qui réitère son acuité et son actualité. L’artiste affirme un goût marqué pour une figuration empathique, parfois jusqu’à outrance, et l’avant-garde dont elle se réclame est celle des corps en torsion d’Ensor, de Klimt, de Schiele et de Bacon. Tout au long d'une carrière remarquable, elle affine un type de réalisme qui puise à diverses sources, du Moyen Âge à l'époque contemporaine, avec un penchant marqué pour les peintres romantiques du XIXe ainsi leur tradition picturale, et remettant en question sa propre place comme peintre dans une histoire de l'art à prédominance masculine. siècle. Elle cite et invoque Corot, Delacroix, Géricault, Goya et Manet, actualisant
Ce projet replace les grands jalons de la peinture de Wagschal dans un contexte qui réitère son acuité et son actualité. L’artiste affirme un goût marqué pour une figuration empathique, parfois jusqu’à outrance, et l’avant-garde dont elle se réclame est celle des corps en torsion d’Ensor, de Klimt, de Schiele et de Bacon. Tout au long d'une carrière remarquable, elle affine un type de réalisme qui puise à diverses sources, du Moyen Âge à l'époque contemporaine, avec un penchant marqué pour les peintres romantiques du XIXe ainsi leur tradition picturale, et remettant en question sa propre place comme peintre dans une histoire de l'art à prédominance masculine. siècle. Elle cite et invoque Corot, Delacroix, Géricault, Goya et Manet, actualisant
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