Hier on entendait des drôles de bruits dans la nébuleuse autant que dans la mini-4T. On ne s'imaginera jamais : ce sont des envahisseurs ! Comme dans le film Les envahisseurs et le remake de leur retour qui a suivi. Cette fois, ils ne font plus ça au cinéma mais dans la vraie vie. Ils prennent l'apparence des gens mais d'abord, ils s'approprient leur identité socialement en créant un courriel ressemblant tellement au vrai que personne ne s'en rend compte et au final, tout le bureau, toute l'entreprise, toute l'administration et toute la presse finissent par être occupés par des clones et des robots musclés.
Au 21ème millénaire, les envahisseurs ne passent plus par une étape cocon de géantes feuilles vertes - au Québec, on n'a pas de tels arbres à cause de l'hiver. Il aura donc fallu qu'ils pensent à une métamorphose nouveau genre. Et c'est là qu'ils ont pensé à d'abord changer les cerveaux en les transformant en raquettes de tennis qui renvoient la balle chaque fois qu'on leur parle. Pas possible d'obtenir la moindre info que sur-le-champ c'est un renvoi auquel on a droit. C'est pas un BBQ, ça, peut-être ? - Mais peut-être que vous avez assez mangé ? - Là n'est pas la question ! - On m'attend... j'ai quelque chose d'énooorme à organiser.
Comme dans les films, les gens sans pouvoir et sans intérêts financiers ne sont au courant de rien et restent totalement incrédules ou choisissent de collaborer après avoir savamment testé, le doigt en l'air, dans quelle direction va le vent. Quand on en parle aux déjà-reprogrammés des services à la clientèle facile à joindre, ils répondent et répètent inlassablement que la meilleure chose à faire, c'est d'avertir ses amis que quelqu'un a ouvert un courriel à une adresse trop ressemblante et de faire très attention de ne pas envoyer de messages à cette adresse-là.
Va pour les amis, les vrais. Mais les faux, eux, sont morts de rire.
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