Deux nouvelles expositions
| Du 4 avril au
12 mai 2013
In Union de Milutin Gubash
“Due to its nature, it only moves forward.” de Damla Tamer
Vernissage : jeudi 4 avril de 17h à 22h | Entrée libre
La Fonderie Darling, lieu
incontournable de l’art contemporain situé dans une ancienne fonderie dans le
Vieux-Montréal, inaugure deux nouvelles expositions : In Union de
Milutin Gubash (Serbie/Montréal,) dans la grande salle nouvellement
repeinte et reconfigurée, et “Due to its
nature, it only moves forward.” de Damla
Tamer (Turquie/Vancouver) dans la petite galerie. In Union de Milutin Gubash
“Due to its nature, it only moves forward.” de Damla Tamer
Vernissage : jeudi 4 avril de 17h à 22h | Entrée libre
Le vernissage de ces deux expositions aura lieu le jeudi 4 avril 2013 de 17h à 22h, en présence des deux artistes. En prime, les artistes accueillis en résidence à la Fonderie Darling, Patty Chang, David Kelley (États-Unis), Jan Hostettler (Suisse) et Levi Orta (Cuba) ouvriront les portes de leur atelier. Entrée libre.
La Fonderie Darling lancera à cette occasion son nouveau site Web, au design épuré et fonctionnel. Cette plateforme permettra de consulter rapidement les appels de dossiers en cours et d’obtenir en un clic toutes les informations sur notre programmation. Les archives des expositions, projets in situ et résidences depuis la création de l'organisme Quartier Éphémère y seront progressivement accessibles.
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Milutin Gubash, In Union
Installation (grande salle)
4 avril – 12 mai : vernissage jeudi 4 avril à 17h
In Union de Milutin Gubash est une installation in-situ, spécialement conçue pour l'espace et le contexte particuliers de la Fonderie Darling. L'exposition tire sa force de la coïncidence de plusieurs événements de la vie professionnelle de l'artiste: le départ de son atelier qu'il a occupé depuis 2009 à la Fonderie Darling; la fin d'un cycle d'expositions présenté dans cinq différents lieux à travers le Canada en l'espace de moins de deux ans; la production d'un premier catalogue monographique mi-carrière.
Cette concordance d'événements a amené Milutin Gubash à se questionner sur la pression, exercée par le milieu, qui contraint l'artiste à produire sans cesse de nouvelles pièces. Il y répond par la compilation exhaustive de toutes ses œuvres, sous la forme d'un index non chronologique de vidéo, photographie, peinture, documentation de performance, etc. Le public – y compris l'artiste – visualise exceptionnellement et en un clin d'œil, la totalité d'une vie de production, et interroge la pertinence de sa matérialité. Cet entassement, aux allures pathétiques de marchandise en transit dans un hangar d'aéroport qui pourrait aussi ressembler à une réserve de musées d'art contemporain, constitue la réponse critique de Milutin Gubash au rythme effréné de production du marché de l'art, une attitude compulsive qui cherche à toujours emplir le vide.
Né à Novia Sad (Serbie), Milutin Gubash vit à Montréal depuis 2005. Son travail a été présenté à de nombreuses occasions au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Milutin Gubash est représenté par la galerie Joyce Yahouda à Montréal.
Le premier catalogue monographique de Milutin Gubash de 200 pages sera lancé au cours de l’exposition. Cet ouvrage présentera ses œuvres des dix dernières années et les textes critiques de Sylvain Campeau, Sandra Dyck, Annie Gauthier, Katarina Gubash, Marie-Claude Landry, Sherley Madill, Crystal Mowry, Mathilde Roman.
Ce catalogue est produit grâce à la collaboration des institutions qui ont accueilli récemment les expositions de l’artiste : Carleton University Art Gallery, Kitchener-Waterloo Art Gallery, Musée d’Art de Joliette, Rodman Hall Art Centre, Southern Alberta Art Gallery, avec la participation de la Fonderie Darling et le soutien financier du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et le Conseil des Arts du Canada.
Damla Tamer, “Due to its nature, it only moves forward.”
Dessin, vidéo (petite galerie)
4 avril – 12 mai : vernissage jeudi 4 avril à 17h
« Le présent texte, souhaitais-je, ne prétendrait pas distribuer l’identité petit à petit, nom après nom, à la créature que nous avons ici, qu’est l’exposition. La question qui se présentait d’emblée était celle de savoir quoi faire sans cette sorte de texte, si l’on excepte savourer cette absence en guise de compensation. Je me tourne donc, et ce n’est pas la première fois, vers la chose que je connais qui peut avancer et demeurer présente simultanément —c’est il y a trois ans environ que je suis tombé sur cette plante à Vancouver, où elle poussait dans un buisson sous un lampadaire, que j’ai placé sa tige entre mes paumes et que je les ai frottées ensemble. Pisi pisi, c’est ainsi qu’on l’appelle, par allusion au son employé en turc pour appeler les chats. Je lui ai souvent volé des choses depuis lors; chaque fois, après avoir amené une formalisation par ses effets, elle s’est faufilée hors de mes poches, les laissant vides.
C’est ainsi que pisi pisi entre à nouveau dans le portrait, le portrait qu’est la galerie et la table et la feuille de papier de format lettre; il n’est pas vrai qu’au nom de la prolifération, vous et moi nous puissions épuiser les possibilités qu’elle offre, car il n’y en a pas au départ dans le champ entourant la rencontre, seulement des indéterminations. C’est donc la rencontre qui génère les effets contradictoires des œuvres de l’exposition, la contradiction n’étant pas due à l’ambiguïté d’une soi-disant méthodologie, ni à l’ironie (qui saute d’une prétendue vision du monde à une autre et retour en deux élégantes enjambées), mais bien à l’état même de « rencontre », capable d’accommoder aussi bien l’absorption en soi-même que l’engagement dans le monde à l’intérieur d’une seule et même expérience humaine unitaire, si maladroite soit-elle. »
Performance de Damla Tamer lors du vernissage, avec partage d’anecdotes avec le public.
Née à Istanbul (Turquie), vit à Vancouver, BC. Dalma Tamer a reçu son MFA en Beaux-Arts de l’Université de Colombie-Britanique en 2011. Elle enseigne à l’UBC ainsi qu’à la Emily Carr University of Art and Design.
Résidences internationales | 4 artistes accueillis à la Fonderie Darling et un Montréalais en Inde
Les programmes de résidences internationales de la Fonderie Darling sont en pleine expansion : aujourd’hui huit programmes sont actifs, accueillant des artistes internationaux sous son toit, et accompagnant des artistes québécois à l’étranger. Au courant du printemps 2013 et dans le cadre de la Résidence internationale, les artistes Patty Chang et David Kelley (États-Unis) sont accueillis à la Fonderie Darling. Séjournent également à la Fonderie Darling : Jan Hostettler pour l’Atelier suisse et l’artiste cubain Levi Orta dans pour la Résidence des Amériques, tandis que le montréalais Dean Baldwin occupe un atelier à Mumbaï grâce aux Résidences croisées Inde-Québec.
La Fonderie Darling
La Fonderie Darling est un centre d’arts visuels d’avant-garde s’adressant à un public curieux de découvrir diverses formes d’art actuel. Occupant une ancienne fonderie dans le Vieux-Montréal, la Fonderie Darling soutient la création, la production et la diffusion des œuvres d’artistes émergents, offrant notamment des ateliers de création, des résidences artistiques internationales et des projets in situ.
Fonderie Darling | 745, rue Ottawa, Vieux-Montréal
Ouverture : du mercredi au dimanche, de midi à 19h | Entrée 5$
le jeudi, de midi à 22h | Entrée libre
Renseignements : info@fonderiedarling.org | www.fonderiedarling.org
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