15e SAISON 2013-2014 du Trio Fibonacci se poursuit
ÉLÉGIE, en concert le 10 décembre
On désigne du nom d'élégies des poèmes exprimant des sentiments tendres et mélancoliques, notamment les joies, mais surtout les peines de l'amour. Dans le monde musical des dernières années du 19e siècle, rien ne pourrait mieux incarner le sentiment tragique d'une « fin d'époque » que la musique russe. Mardi, le 10 décembre à 19 h 30 à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, le Trio Fibonacci, composé de la violoniste Julie-Anne Derome, du violoncelliste Gabriel Prynn et du pianiste Wonny Song, vous invite à son deuxième concert de la saison, qui réunit des œuvres de Rachmaninov, Arenski ainsi que leur père spirituel, le grand Piotr Ilitch Tchaïkovski. Au programme :
Sergueï Rachmaninov — Trio élégiaque no.1 en sol mineur (1892)
Anton Arenski — Trio en ré mineur, op.32, 3e mouvement « Elegia »
Piotr Tchaïkovski — Trio en la mineur, op.50
L’œuvre de Sergueï Rachmaninov se caractérise par un style post-romantique, sentimental. Une part de sa musique de chambre restera totalement inconnue jusqu’à son décès en Californie en 1943, dont son premier trio élégiaque, écrit en 1892 à Moscou. Selon la Julie-Anne Derome : « Rachmaninov a été popularisé ces dernières années grâce à son troisième concerto de piano que l’on entend dans le fameux film Le Prodige. C’est un compositeur fantastique, qui a un grand impact émotionnel sur le public. »
Tout comme le trio de Tchaïkovski, le 1er trio d’Arenski a été écrit à la mémoire d’un grand musicien de l’entourage du compositeur, Karl Davidoff, le « tsar des violoncellistes ». « Ce compositeur hypersensible au style expressif et à l'esthétique romantique a produit une musique de très grande qualité, » nous dit le violoncelliste Gabriel Prynn. « Son langage, des plus attachants, se caractérise par une synthèse entre la musique traditionnelle russe et une attirance marquée pour Tchaïkovski et la musique européenne. »
En 1881 Tchaïkovski entreprend la composition d’un trio qui est considéré comme le grand chef-d’œuvre pour la formation de trio. Le pianiste Wonny Song nous en parle : « Cette œuvre magistrale de 50 minutes ne se compare à aucune autre. Pour l’interprète, elle représente une véritable épopée qui rappelle Guerre et Paix de Tolstoi. Elle entraine l’auditeur à travers une gamme d’émotions des plus expressives. »
ÉLÉGIE, en concert le 10 décembre
On désigne du nom d'élégies des poèmes exprimant des sentiments tendres et mélancoliques, notamment les joies, mais surtout les peines de l'amour. Dans le monde musical des dernières années du 19e siècle, rien ne pourrait mieux incarner le sentiment tragique d'une « fin d'époque » que la musique russe. Mardi, le 10 décembre à 19 h 30 à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, le Trio Fibonacci, composé de la violoniste Julie-Anne Derome, du violoncelliste Gabriel Prynn et du pianiste Wonny Song, vous invite à son deuxième concert de la saison, qui réunit des œuvres de Rachmaninov, Arenski ainsi que leur père spirituel, le grand Piotr Ilitch Tchaïkovski. Au programme :
Sergueï Rachmaninov — Trio élégiaque no.1 en sol mineur (1892)
Anton Arenski — Trio en ré mineur, op.32, 3e mouvement « Elegia »
Piotr Tchaïkovski — Trio en la mineur, op.50
L’œuvre de Sergueï Rachmaninov se caractérise par un style post-romantique, sentimental. Une part de sa musique de chambre restera totalement inconnue jusqu’à son décès en Californie en 1943, dont son premier trio élégiaque, écrit en 1892 à Moscou. Selon la Julie-Anne Derome : « Rachmaninov a été popularisé ces dernières années grâce à son troisième concerto de piano que l’on entend dans le fameux film Le Prodige. C’est un compositeur fantastique, qui a un grand impact émotionnel sur le public. »
Tout comme le trio de Tchaïkovski, le 1er trio d’Arenski a été écrit à la mémoire d’un grand musicien de l’entourage du compositeur, Karl Davidoff, le « tsar des violoncellistes ». « Ce compositeur hypersensible au style expressif et à l'esthétique romantique a produit une musique de très grande qualité, » nous dit le violoncelliste Gabriel Prynn. « Son langage, des plus attachants, se caractérise par une synthèse entre la musique traditionnelle russe et une attirance marquée pour Tchaïkovski et la musique européenne. »
En 1881 Tchaïkovski entreprend la composition d’un trio qui est considéré comme le grand chef-d’œuvre pour la formation de trio. Le pianiste Wonny Song nous en parle : « Cette œuvre magistrale de 50 minutes ne se compare à aucune autre. Pour l’interprète, elle représente une véritable épopée qui rappelle Guerre et Paix de Tolstoi. Elle entraine l’auditeur à travers une gamme d’émotions des plus expressives. »
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