Un spectacle c'est bien, mais deux, c'est pire ! C'est le Théâtre de la Pire Espèce qui vous le dit...
Le Théâtre de la Pire Espèce poursuit les célébrations de ses 15 ans avec deux créations en avril. Après plusieurs années de créations collectives, Francis Monty et Olivier Ducas, codirecteurs artistiques de la compagnie, se confrontent chacun à l’intimité du solo.
PETIT BONHOMME EN PAPIER CARBONE . Histoire noire et salissante, version 5, dès le 8 avril
et
VILLES . Collection particulière, dès le 9 avril
– dans le portrait de chaque ville, révélé par les objets, l’œil de la caméra et le récit du voyageur;
– dans l’assemblage de ces portraits qui se répondent entre eux, soit par le thème, soit par la forme (miroirs, sable, photos, etc.), soit par une même écriture (description, témoignage, énumération, etc.).
Grâce à la caméra en direct, le spectateur jouit du rare privilège d’avoir deux points de vue simultanés sur un même objet ou un même fait: l’action réelle et l’image filmée.
Avec ce spectacle, Olivier Ducas poursuit une réflexion sur la tension entre réel et imaginaire et sur la surpuissance d’évocation des images projetées, réflexion entreprise en 2008 avec Roland, la vérité du vainqueur.
L’acteur-conteur Francis Monty, accompagné du musicien-bruiteur Mathieu Doyon, livre ici l’histoire «noire et salissante» (à la manière d’une copie carbone) d’Éthienne, petit bonhomme à la recherche de ses origines. À l’aide de feuilles de papier, de dessins et d’objets du quotidien, il déploie sur sa table de travail la mythologie de la famille québécoise en plusieurs tableaux.
Jonglant habilement entre son jeu de narrateur et les rôles de ses multiples personnages, Francis Monty révèle les questionnements en tourbillon d’un adoslescent rebelle qui tente de comprendre la malédiction qui pèse sûrement sur sa famille. Celle-ci est démesurée : comment sa mère a-t-elle pu enfanter, sans le secours des dieux, 57 enfants? Si laids! Si bêtes! Pourquoi est-il le seul à être doué de raison? Il s’agit là, sans contredit, d’un signe de l’au-delà. Mais surtout, il ne peut se satisfaire de ce père mou, à demi bovin. Il doit trouver une raison à ce châtiment, on a sûrement transformé ce père en vache pour une faute commise par un autre membre de la famille… Il doit savoir, il doit trouver une cause toute-puissante pour donner un sens à sa condamnation. Quitte à inventer l’origine de tous ces troubles...
Vérité fantasmée ou rêve vécu? Les frontières de la réalité deviennent perméables dans l’imaginaire fertile d’Éthienne. Sans doute un peu comme dans celui de chacun d’entre nous...
VILLES
DU 9 AU 26 AVRIL 2014
Mercredi au vendredi à 20h;
samedis à 16h en programme double avec Petit bonhomme en papier carbone
PETIT BONHOMME EN PAPIER CARBONE
DU 8 AU 26 AVRIL 2014
Mardis à 20h;
samedis à 18h30 en programme double avec Villes
UN SPECTACLE C’EST BIEN... MAIS DEUX C’EST PIRE ! Spécial programme double les samedis
2 spectacles pour 36$, bouffe et impromptus!
Fidèle au processus de création de La Pire Espèce, Petit bonhomme en papier carbone sera présenté sous sa cinquième version après s’être nourri de ses récentes tournées en France, en Suisse et au Canada. Quoi faire à Montréal Calendrier Théâtre
Le Théâtre de la Pire Espèce poursuit les célébrations de ses 15 ans avec deux créations en avril. Après plusieurs années de créations collectives, Francis Monty et Olivier Ducas, codirecteurs artistiques de la compagnie, se confrontent chacun à l’intimité du solo.
PETIT BONHOMME EN PAPIER CARBONE . Histoire noire et salissante, version 5, dès le 8 avril
et
VILLES . Collection particulière, dès le 9 avril
Olivier Ducas et la scénographe Julie Vallée-Léger, avec leur habituelle
magie low-tech, explorent ici les valeurs symboliques et poétiques des
objets pour créer une insolite galerie de villes imaginaires.
On y découvre par exemple une grande métropole américaine, hérissée
de tours à bureaux, qui se transforme en un clin d’œil en tableau
statistique; une ville faite de blocs de bois et de miroirs dont la redoutable
croissance exponentielle semble sans limite; une ville touristique et
bruyante (faite d’une boule miroir) qui révèle dans ses facettes brillantes
les appartements délaissés par la fuite de ses habitants.
Ici pas question de scénarios classiques, de traditionnelles intrigues, de
transformations psychologiques des personnages.
Villes prend la forme
d’une liste, d’une collection. Le sens de l’œuvre se déploie ainsi à deux
niveaux:
– dans le portrait de chaque ville, révélé par les objets, l’œil de la caméra et le récit du voyageur;
– dans l’assemblage de ces portraits qui se répondent entre eux, soit par le thème, soit par la forme (miroirs, sable, photos, etc.), soit par une même écriture (description, témoignage, énumération, etc.).
Grâce à la caméra en direct, le spectateur jouit du rare privilège d’avoir deux points de vue simultanés sur un même objet ou un même fait: l’action réelle et l’image filmée.
Avec ce spectacle, Olivier Ducas poursuit une réflexion sur la tension entre réel et imaginaire et sur la surpuissance d’évocation des images projetées, réflexion entreprise en 2008 avec Roland, la vérité du vainqueur.
L’acteur-conteur Francis Monty, accompagné du musicien-bruiteur Mathieu Doyon, livre ici l’histoire «noire et salissante» (à la manière d’une copie carbone) d’Éthienne, petit bonhomme à la recherche de ses origines. À l’aide de feuilles de papier, de dessins et d’objets du quotidien, il déploie sur sa table de travail la mythologie de la famille québécoise en plusieurs tableaux.
Jonglant habilement entre son jeu de narrateur et les rôles de ses multiples personnages, Francis Monty révèle les questionnements en tourbillon d’un adoslescent rebelle qui tente de comprendre la malédiction qui pèse sûrement sur sa famille. Celle-ci est démesurée : comment sa mère a-t-elle pu enfanter, sans le secours des dieux, 57 enfants? Si laids! Si bêtes! Pourquoi est-il le seul à être doué de raison? Il s’agit là, sans contredit, d’un signe de l’au-delà. Mais surtout, il ne peut se satisfaire de ce père mou, à demi bovin. Il doit trouver une raison à ce châtiment, on a sûrement transformé ce père en vache pour une faute commise par un autre membre de la famille… Il doit savoir, il doit trouver une cause toute-puissante pour donner un sens à sa condamnation. Quitte à inventer l’origine de tous ces troubles...
Vérité fantasmée ou rêve vécu? Les frontières de la réalité deviennent perméables dans l’imaginaire fertile d’Éthienne. Sans doute un peu comme dans celui de chacun d’entre nous...
VILLES
DU 9 AU 26 AVRIL 2014
Mercredi au vendredi à 20h;
samedis à 16h en programme double avec Petit bonhomme en papier carbone
PETIT BONHOMME EN PAPIER CARBONE
DU 8 AU 26 AVRIL 2014
Mardis à 20h;
samedis à 18h30 en programme double avec Villes
UN SPECTACLE C’EST BIEN... MAIS DEUX C’EST PIRE ! Spécial programme double les samedis
2 spectacles pour 36$, bouffe et impromptus!
Fidèle au processus de création de La Pire Espèce, Petit bonhomme en papier carbone sera présenté sous sa cinquième version après s’être nourri de ses récentes tournées en France, en Suisse et au Canada. Quoi faire à Montréal Calendrier Théâtre
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