Série télévisée gagnante de 9 Prix Gémeaux
Pour tous les amateurs de suspense et de grandes séries d’époque
Jack l'Éventreur montréalais
Condition féminine au Québec et au Canada
Coffret de trois DVD, d’une durée de huit heures
En date du 24 octobre 2010 sur ServicesMontreal.com
À la fois thriller historique et vaste portrait de la condition féminine du début du siècle dernier, cette série télévisée raconte une extraordinaire enquête policière sur l’origine de la médecine légale et du journalisme criminel au Québec, sur fond de corruption et de meurtre.
Outre Mariloup Wolfe et Laurence Leboeuf – Prix Gémeaux du Meilleur premier rôle féminin : dramatique pour son interprétation de Florence Courval – MUSÉE EDEN met en vedette Guy Nadon – Prix Gémeaux du Meilleur rôle de soutien masculin : dramatique pour son rôle du malhonnête inspecteur Dagenais – Benoît Brière, Jean-Nicolas Verreault, Gaston Lepage, Vincent-Guillaume Otis, Éric Bruneau, Suzanne Champagne, Gilles Renaud et Jacques L’Heureux.
L’excellente interprétation des comédiens, l'image, les décors, la bande sonore, les éclairages d'ambiance et costumes d’époque, tout autant que le récit riche d’intrigues, de complots, d’amour et de mystère, tout cet ensemble d'éléments bien ficelés font de MUSÉE EDEN une série de haut calibre qu’on prendra plaisir à voir et à revoir.
SYNOPSIS DE LA SÉRIE
En 1910 à Montréal, la population est secouée par l’assassinat brutal de Félix Courval, propriétaire du Musée Eden, un bâtiment où des scènes de meurtres célèbres sont recréées à l'aide de statues en cire parées d'armes et vêtements provenant du crime véritable. Étrangement, il aurait nommé comme héritière sa nièce Camille à peine quelques jours avant sa mort. Originaires du Manitoba francophone, Camille et sa jeune soeur Florence que l'on qualifie de naïve, reprendront l’établissement et ce, malgré que de toutes parts on leur conseille fortement de s’en défaire. Par la suite, une série de meurtres sordides font que les deux soeurs se retrouvent au beau milieu du mystère. Avec l’aide du docteur Boyer, médecin légiste précurseur des nouvelles techniques scientifiques d’enquête, et du séduisant Étienne Monestier, reporter de la presse criminelle, elles tentent d’élucider les crimes et de trouver l’assassin de leur oncle, malgré la malveillance des juristes, politiciens, hommes d’affaires et surtout d’un inspecteur crapuleux qui ont peut-être intérêt à étouffer l’affaire.
Mais pas seulement, car on y traite aussi du début des salles de cinéma au pays, ce qui n'est pas rien considérant que la colonie canadienne a également et bien évidemment tardé à s'adonner à la production cinématographique. Au fait, on se demande si les hommes du Québec n'auraient pas été plus tendres et ne cesseraient pas de balayer les femmes du revers de la main s'ils n'avaient été eux-mêmes si souvent bloqués systématiquement dans leurs élans d'affaires et aspirations commerciales. Mais ça, c'est une autre histoire...
En attendant, voici une super bonne histoire intelligente de Jack l'Éventreur montréalais à regarder bien confortablement sur votre système HD de cinéma maison !
SUPPLÉMENTS AU COFFRET DVD
En plus de la série complète sur 3 DVD, le coffret contient également des suppléments tout aussi intéressants que drôles :
• Entretien avec Gilles Desjardins, auteur de MUSÉE EDEN
• Making of dévoilant les coulisses du tournage : entrevues avec les comédiens ; création des costumes, décors et effets spéciaux
• Bloopers
Extraits
— Je crois en la justice... mais euh, j'ai pas confiance en l'inspecteur Dagenais.
— Vous courez un grand risque !
— Votre mari arrive demain, vous vous expliquerez avec lui. En attendant...
— C'est en plein ça, oui, mort d'asphyxie dans son sommeil.
— J'ai la preuve que Santini est innocent.
— Ça se plaint pis c'est même pas capable d'avoir d'enfants. [...] Qu'est-ce que tu comprends pas, hein, t'es ma feeeemmmmme?!?!!!!!
— Si tu la revois, je te tue.
— Croix de bois, croix de fer, sinon je vais en enfer.
— Donc, il va y en avoir un autre... dans deux jours.
— C'est une enquête policière qu'on fait, mademoiselle, pas un cours de catéchisme.
La série se compare favorablement aux grandes séries équivalentes européennes de grand renom et de grande distribution internationale ou même mondiale.
L'intrigue, les rôles et les comédiens dépictent très bien le crime et le monde de l'époque. Dans cette production, on a vraiment réussi un coup de maître tout en incorporant des éléments québécois et canadiens, y compris la condition féminine dans le Dominion britannique du Canada.
Loin d'être libres, les femmes dépendaient entièrement de leur père et ensuite de leur mari jusqu'à ce que la loi les émancipe, cessant par le fait même de les considérer (officiellement et légalement à tout le moins) au même titre que les criminels et les fous, et donc indignes d'avoir une signature valable ou une propriété, entre autres, ce qui avait pour conséquence directe qu'une héritière perdait automatiquement son héritage au profit de son mari... ce qui à son tour pouvait donner lieu à de sérieuses intrigues ou stratégies pas toujours nécessairement très honnêtes de la part d'un certain genre de messieurs aussi avides d'argent que de pouvoir vivant dans un monde où ils sont maîtres absolus après Dieu...
Excellente série ! On dirait même presque encore contemporaine, à quelques notions et détails près.
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