jeudi 18 avril 2013

ATSA et un faux spa


Les spas pullulent, les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent...
Voici un FAUX SPA de protestation à l'égard de ceux qui n'ont rien !



SE METTRE DANS L’EAU CHAUDE
Un parcours théâtral balnéothérapeutique de l’ATSA

Avec Geneviève Rochette, Jean-François Nadeau, Mylène Roy et Philippe Ducros.Conception sonore, Robert M Lepage | Éclairages, Marie-Aube St-Amand Duplessis À Espace Libre, rebaptisé Spa Libre pour l’occasion
1945, rue Fullum, Montréal

DU LUNDI 10 AU SAMEDI 15 JUIN 2013, 20H30

Bar et vestiaire (H_F) ouverts dès 19h30. Prière d’arriver avant pour se changer.

Forfaits MOUILLEZ-VOUS ou RESTEZ AU SEC disponibles dès maintenant !
Infos et billetterie : 514-521-4191 
| Achat en ligne à www.espacelibre.qc.ca

Possibilité d’achat chez ATSA et infos : 514-844-9830 | www.atsa.qc.ca
Habituée d’investir l’espace public, l’Action Terroriste Socialement Acceptable (ATSA) occupera pour la première fois un lieu théâtral, transformant en spa la salle de spectacle et la rue Coupal adjacente à Espace Libre.


Avec leur nouvelle production atsaïenne,
 les artistes interdisciplinaires Annie Roy et Pierre Allard nous proposent de Se mettre dans l’eau chaude, en venant au théâtre comme nous irions au Spa ! Cette fois-ci l’ATSA questionne notre relation au confort, mettant encore une fois le spectateur au centre de l’action pour ce déambulatoire dirigé qui n’a besoin que de lui pour activer le tourbillon.
Notre besoin de « décrocher », notre culte du bien-être l’emporte-t-il sur nos autres responsabilités ou bien est-ce devenu un mode de survie pour contrer l’inhumanité ambiante ? Quel dilemme vivons-nous en voulant faire l’exercice légitime de ce « droit » au loisir tout en désirant nous impliquer activement comme citoyen ? 


On fait quoi ? Tenons-nous prêts, car d’une manière ou d’une autre, il faudra bien Se mettre dans l’eau chaude


Dès leur arrivée au Spa Libre, les « clients » seront agréablement accueillis par une équipe dévouée et pourront choisir leur forfait de détente : Mouillez-vous ou Restez au sec. Ils seront ensuite invités à passer aux vestiaires Homme ou Femme pour revêtir leur maillot de bain, leurs gougounes et leur peignoir ou prendre une tenue décontractée après quoi ils pourront se désaltérer à la terrasse du lounge bar.


Le directeur du Spa Libre (Philippe Ducros), la prof de yoga (Mylène Roy), la reporter (Geneviève Rochette) et le trader (Jean-François Nadeau) leur proposeront de compléter leur fiche Bien-être. Ils les guideront ensuite dans les différentes stations extérieures et intérieures de détente et de réflexion collective : au jardin de ville, sur les chaises longues avec vue sur la piscine creusée, au bain tourbillon, au sauna sec, dans les salles de mises en forme, de massages et de méditation Yoga-Humana Prana.


L’ATSA désire ainsi offrir à sa chère clientèle un moment vitaminé de détente et d’émotions régénératrices… peut-être pour mieux se révolter ! 

Différents forfaits Détente-conscience aux tarifs avantageux sauront répondre à tous les budgets. Ils incluent le sac-casier et le bracelet-clé ainsi que la location d’un peignoir et serviette en cas d’oubli !

« Que ce soit pour offrir en cadeau ou pour vous-même, les forfaits sont concoctés spécialement pour s’adapter à vos besoins et vous offrir une variété d’expériences mémorables. »


Se mettre dans l’eau chaude
 est une création ATSA en codiffusion avec Espace Libre. 
ATSA remercie le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, Emploi Québec, Le Conseil des arts de Montréal, Communauto ainsi que l’arrondissement Ville-Marie et Espace Libre. 

L’ÉTÉ DE L’ATSA 
| La saison estivale 2013 mènera aussi l’ATSA aux Îles de la Madeleine pour sa nouvelle production Tumentia Quisquiliae Magdalene présentée du 5 juillet au 4 août dans le cadre de l’exposition in situFaire Avec au centre Admare, puis à Fredericton du 25 juillet au 3 septembre, à la galerie Connexion, pour débuter la tournée canadienne de son exposition 10 ans d’Urgence
 L’ATSA | Depuis 1998, la créativité de l’ATSA se veut déclencheur d’actions communes critiques de la société actuelle. Sur un ton toujours ludique et percutant, ses interventions urbaines et ses mises en scènes réalistes interpellent le spectateur dans son rôle de citoyen. On se rappelle notamment leurs camps de réfugiés urbains États d’urgence (1998-2010), qui ont cédé la place à Fin novembreLa banque à bas, sa première intervention urbaine pour contrer la pauvreté; Les Murs du feu, parcours et soirée incendiaire sur l’histoire du Red Light; la série Attentat, sur l’hyperdépendance au pétrole et Change, une rencontre entre l’économique et l’artistique.


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