En marge des activités de la Journée de la femme, la Cinémathèque québécoise lance une rétrospective consacrée à la cinéaste Mireille Dansereau, première femme québécoise à avoir réalisé un long métrage de manière indépendante,
La Vie rêvée, il y a quarante ans, en 1972. Du 8 au 14 mars, découvrez l’oeuvre de cette pionnière de l’expression féminine du cinéma québécois, au fil d’un parcours de huit séances qui survolent sa carrière, de ses premiers courts métrages londoniens à ses films les plus célèbres. Cette rétrospective donnera aussi le coup d’envoi aux célébrations du 5e anniversaire de l’association Réalisatrices Équitables qui collaborent à la rétrospective Mireille Dansereau.
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Entre elle et moi |
Figure marquantes du cinéma québécois, Mireille Dansereau s’active depuis 40 ans à transmettre au public sa vision du monde en mouvance Cinéaste engagée, elle ne craint pas la controverse. Proche de Louise Marleau et de Marie-Claire Blais, elle réalisera au cours de sa carrière plus d’une vingtaine de courts, moyens et longs métrages de fiction, dont les célèbres
L’Arrache-coeur (1979),
Le Sourd dans la ville (1987), sans oublier des documentaires marquants tels
Les Seins dans la tête (1994), portant tout autant sur le cancer du sein qu’à un niveau plus large, sur la relation des femmes à leur corps. À l’occasion de cette rétrospective, la Cinémathèque québécoise présentera des oeuvres rares, dont
Couples- Étude pour un lit et une baignoire, datant de 1970, en première mondiale. L’oeuvre de Dansereau se caractérise par une signature forte et par une indépendance farouche, qui serviront de modèle pour de plus jeunes générations de cinéastes. Du 8 au 14 mars, à la salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise.
Pour tous les détails sur la programmation :
www.cinematheque.qc.ca.
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