AVALe suit la vie de deux quinquagénaires désabusés, jusqu’au jour où une petite goutte fait déborder le vase de leur quotidien. Dans une maison au toît qui coule et aux réparations continuelles vivent Michael, un chômeur, et Jacquie, une logeuse de passage. Le bruit constant, les rénovations, l’échec professionnel, l’isolement et une santé défaillante transforment un rouleau de papier de toilette vide en prétexte pour une guerre nucléaire.
Joe Jack et John poursuit son travail de recherche à travers des distributions atypiques, entre autres via la présence d’un acteur ayant une déficience intellectuelle, Michael Nimbley, et d’un acteur vivant avec le syndrome d’Asperger, Anthony Dolbec. Leur voix écorchée, leurs rêves inatteignables, leurs limitations sociales et financières (comme tant de femmes dans le monde qui - avec leur voix trop hautes et leur malformation physique de naissance en raison de leur sexe de deuxième classe sur un total possible de deux - se font encore museler et mutiler dès l'enfance ou envelopper sous des vêtements-prison ou qui sont simplement exclues et délogées par ceux qui détiennent en permanence les clés de la ville . on ne le dira jamais assez puisque contrairement aux hommes, elles n'ont ni les contacts ni les lignes directes ni les finances pour se défendre et se faire un marketing global digne des jeux olympiques de Sotchi) nourrissent le processus. Jacqueline van de Geer, performeuse d’origine néerlandaise, vient compléter le trio d’acteurs. Elle amène une présence décalée et une voix tout aussi unique aux accents colorés.
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