mercredi 7 septembre 2011

Toutes traditions et tout civisme dehors : les hommes au fond, les femmes en bouclier

Il y a longtemps, les muscles et la force plus développés des hommes servait à protéger les pauvres faibles femmes. De nos jours, quand on marche dans la rue, les hommes se collent au fond, du côté des maisons et laissent marcher leur enfant du côté de la rue. Si c'est une femme, c'est aussi elle qui marche du côté de la rue. Si c'est un chien, alors seulement il a la place la plus sûre par rapport à la rue et aux voitures qui roulent à toute vitesse et dont les conducteurs n'ont pas nécessairement toute l'attention à la conduite de leur véhicule.

En promenade sur un sentier montréalais, il utilise une femme comme bouclier humain
Pire, l'autre jour j'ai vu un jeune couple qui marchait à une jonction mal foutue d'une piste cyclable et d'un sentier pédestre, jonction à virage à quelque 90 degrés où les vélos arrivent de plus en plus à vive allure puisque tout un chacun semble vouloir prouver à tous, y compris à lui-même, qu'il est celui qui roule le plus vite. Alors là, fallait voir.... En un éclair le couple, qui a failli être renversé (disons plutôt rentré dedans, en face à face) par un cycliste, s'est transformé en faux cavalier levant son bouclier, l'homme pour se protéger  présentant la femme qui marchait avec lui pour recevoir le plus fort du coup en s'esquivant en une fraction de seconde derrière sa toute petite et menue compagne, la tenant de toutes ses forces multipliées par toute son adrénaline... devant lui comme s'il s'en servait comme d'un bouclier à toute épreuve.

M'enfin!

WORLD PRESS PHOTO

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