mardi 30 août 2011

Cinéma québécois : Coteau Rouge

Coteau Rouge d’André Forcier, présenté en première mondiale lors du dernier Festival des films du monde et récipiendaire du Prix de la Cinémathèque québécoise pour le long métrage canadien coup de cœur du public, prendra l’affiche au Québec le 9 septembre.


Produit par André Forcier et Linda Pinet, qui l’ont aussi scénarisé avec Georgette Duchaîne, le film met entre autres en vedette Paolo Noël, Gaston Lepage, Louise Laparé, Céline Bonnier, Roy Dupuis, Mario Saint-Amand, Hélène Reeves, Maxime Desjardins-Tremblay, Bianca Gervais, Pascale Montpetit, Charlotte Laurier, Louis Champagne, Antony Lemky et Luc Senay.


SYNOPSIS
Une mère totémique de la famille des esturgeons est à l’origine du clan des Blanchard de Coteau Rouge sur la Rive-Sud de Montréal. Honoré (Paolo Noël), l’aîné de ce clan est un ancien vidangeur de cadavres qu’il déchargeait dans les eaux du fleuve. Fernand (Gaston Lepage), fils d’Honoré coule des jours heureux entre son gaz-bar et ses tournois de pétanque; sa fille Hélène (Céline Bonnier) se paye la traite depuis qu’elle a épousé Éric Miljours (Roy Dupuis) un riche promoteur tandis que son fils Henri (Mario Saint-Amand) un ex-boxeur, accompagne sa femme Estelle (Hélène Reeves) dans les derniers jours de sa vie avec Alexis (Maxime Desjardins-Tremblay) leur fils de 15 ans.


Comme dans plusieurs familles l’harmonie est mise à mal : c’est grand-maman Micheline (Louise Laparé) qui porte son futur petit-fils pour Hélène et son gendre Éric. Ce dernier manigance pour acheter toutes les maisons ouvrières du quartier afin de les remplacer par des condos très chics. Du coup il est mal-aimé par les autres membres de la famille. Finalement, rien ne peut se passer à Coteau Rouge sans la solidarité des Blanchard qui ouvrent leur monde au nouveau-né dont la venue coïncide avec le destin tragique de Miljours, son père. La loi du clan est ainsi préservée.


André Forcier
C’est en 1966 qu’André Forcier produit et réalise son premier court métrage, Chroniques labradoriennes
. Au début de sa carrière, il accepte toutes sortes d’emplois afin de pouvoir financer son premier long métrage, Le Retour de l’Immaculée Conception. Avec travail et persévérance, son style unique finit par s’imposer et augure de son brillant avenir. En 1974, après le succès de Bar Salon, Forcier reçoit des mains de Vittorio De Sica la «Sirène d’argent» au festival de Sorrente en Italie. Il poursuit sa carrière en réalisant plusieurs films à l’atmosphère envoûtante et surréaliste (L’eau chaude l’eau frette, Au clair de la lune, Kalamazoo, Une histoire inventée, Le Vent du Wyoming). Il fait un retour au cinéma indépendant avec Acapulco Gold et Je me souviens, que plusieurs considèrent comme son meilleur film. Ses oeuvres ont été plébiscitées par la critique internationale et récompensées par une multitude de prix. Il est d’ailleurs le premier cinéaste canadien à avoir une rétrospective à la Cinémathèque Française (1987). En 2003, il est récipiendaire du prix Albert-Tessier et, en mars 2010, il remporte le prix de la Gouverneure Générale du Canada, la plus haute distinction en arts médiatiques au pays. Coteau Rouge, son 12e long métrage, a été choisi comme film d’ouverture pour le 35e Festival des Films du Monde (2011).

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