jeudi 16 février 2012

ROMAN AFRICAIN : Vamba Sherif, Borderland (Métailié, Paris)

Borderland
Vamba Sherif,
(Métailié, Paris)
Borderland
Auteur : Vamba Sherif
Titre original : Bound to secrecy
Traduit de l'anglais (Libéria) par Xavier Luffin
Éditions Métailié, Paris

Ce roman se déroule en Afrique, dans un ville frontalière bordée de montagnes et d'un fleuve. Il y est question d'un secret de village, de la disparition de Tetese, l'ancien chef local, ce qui leur a attiré la visite d'un représentant du Président venu enquêter. Mais personne facilitera la tâche à William, cet étranger qui suscite la peur chez ceux et celles qui l’aident et l’égarent à la fois : le vieux Kapu, le nouveau chef ; ses femmes, en particulier la plus âgée, Hawah Lombeh, qui se glisse dans son lit ; le caporal Gamla, chef de la police ; le Libanais, mémoire de la ville ; Seleh le menuisier, qui raconte avoir été l'amant de Makemeh la belle et insaisissable fille du chef disparu, qui l’attire et le repousse. Mais William ira jusqu'au bout même si de mystérieux bruits envahissent le village la nuit et que l'on joue beaucoup sur la peur pour l'éloigner...

L'AUTEUR
Vamba SHERIF est né au Liberia en 1973. Il a passé sa jeunesse au Koweït où son père était universitaire. Il a quitté le Koweït au moment de la première guerre du Golfe, pour les Pays-Bas où il vit toujours.


EXTRAITS

« ... il se languissait de la revoir. Quelques minutes à peine après son départ, il comprit combien il lui serait pénible d'attendre la prochaine occasion de la revoir, alors il se précipita derrière elle en dévalant la colline. » (p. 30)

« Le jour où il était venu le voir, confia le Libanais à William, Tetese était déjà devenu un autre homme. Celui qui s'asseyait souvent devant son magasin avec sa kora, dans l'attente d'un client dont il allait faire l'éloge, celui qui était souvent ivre ou qui fredonnait un passage de l'une de ses histoires, n'était pas le Tetese avec qui il avait conclu ce marché. » (p. 41)

« William n'avait peur de personne [...]. Sa tante, la femme qui l'avait élevé seule après la mort de ses parents, prétendait souvent que ce n'étaient pas les miliciens qui les avaient évincés de leur maison ancestrale [...], “mais la peur que nous ressentions à leur égard, Moisoko”. » (p. 46)

« Le caporal Gamla se borna encore à dire à William que sa Makemeh était une femme dangereuse... » (p. 94)

« Une fois riche, il était devenu un voleur, un exploiteur, un vampire... » (p. 115)


Consulter la fiche du livre aux Éditions Métailié, Paris


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