lundi 7 novembre 2011

CINÉMANIA : «La fille du puisatier» de Marcel Pagnol, remake de Daniel Auteuil... l'amour sauf l'intermédiaire jalouse !

Le charme tranquille du sud de la France
Dans les films Jean de Florette et Manon des Sources, adaptés au cinéma en 1986 par le regretté Claude Berri à partir des romans de Marcel Pagnol (1962), mettent tous deux en vedette la Provence ensoleillée et Daniel Auteuil. Cette fois, l’acteur tient non seulement la tête d’affiche mais il réalise aussi cette nouvelle version de LA FILLE DU PUISATIER de Pagnol, grande histoire d’amour et de guerre sur fond d’inégalités sociales et de mère effroyablement jalouse de son fils chéri.

Les choix de comédiens
Les interprètes sont impeccables : Daniel Auteuil, Kad Merad, Sabine Azema, Jean-Pierre Darroussin, Nicolas Duvauchelle, Marie-Anne Chazel.

La musique donne l'impression d'un pays de rêve.

Mais bien sûr tout n'est pas rose, là non plus
La fille du puisatier se déroule au début de la deuxième guerre mondiale. Parmi les habitants du village de Provence il y a les travailleurs pauvres et le riche marchand (Jean-Pierre Darroussin), sa bourgeoise et leur précieux fils aviateur qui flâne au bord du ruisseau lorsque passe la jeune fille allant porter le déjeuner à son père. Il s'offre pour la faire traverser dans ses bras, fait de même au retour et très vite une occasion lui est donnée de le revoir : « Non, père, il ne m'a rien promis mais moi, je lui ai tout donné. »

Une intermédiaire de mauvaise foi
Alors qu'il est appelé d'urgence à la guerre sans pouvoir honorer le rendez-vous que les jeunes amants s'étaient donnés la veille, il confie à sa mère bourgeoise (Sabine Azema) un mot à l'intention de la jeune femme trop belle qui rend cette dernière folle de jalousie, ce qui la pousse à brûler le mot d'excuse et à s'acharner par la suite à tout faire pour les éloigner l'un de l'autre.

« Ils ne te veulent pas »
Enceinte, la jeune femme est dénigrée par les bourgeois et immédiatement après reniée par son père (Daniel Auteuil) qui l'envoie chez une tante (Marie-Anne Chazel) dans un autre lieu.

Les paysages
Les grandes herbes voguant au gré du vent et la chaleur du pays (malgré la froideur et la discrimination des riches) sont des personnages importants de ce film qui vaut certainement d'être vu et revu puisqu'à la manière attendrissante de Marcel Pagnol, on a droit à un happy-end.

Parmi les films du même acabit, il faut signaler Le cul du loup dont on sort un large sourire aux lèvres et qui fera l'objet d'un article séparé.


Calendrier CINÉMA
Festival de films francophones CINEMANIA
Ma part du gâteau
La fille du puisatier
POLISSE
Impardonnables
Au cul du loup

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire